Archives de catégorie : Education cosmique

Lit bébé dans un Nido Montessori

En fonction de la structure d’accueil, on peut trouver des lits différents pour les bébés. On se doit de respecter la loi.

Sur la photo ci-dessous, on peut voir des lits à roulettes, qui peuvent être transportés, roulés vers l’extérieur du Nido, voire évacués rapidement comme l’indique le logo collé sur chaque face du lit. Ils sont en bois, avec des barreaux très serrés fin d’éviter que l’enfant ne se coince la tête. Deux des parois sont en plastique transparent pour permettre à l’enfant et à l’adulte d’observer. Les lits sont de couleur neutre, bois naturel.

Au fond de chacun d’eux, se trouve un matelas épais, en mousse probablement,  recouvert d’un drap monochrome.

L’adulte peut déposer l’enfant dans ce lit, à une hauteur moyenne qui lui impose cependant de se pencher sur l’enfant.

lit bébé

Créer un espace convivial pour la famille

Hier, je lisais un article sur ce sujet dans un journal (papier) gratuit.

L’auteur, expliquait que nous avons une vie d’adulte très occupée.  Certes.
L’arrivée d’un enfant dans un couple est un grand chamboulement, y compris dans la maison, car on va préparer un espace pour prendre soin du bébé et un autre pour lui permettre de se développer à son rythme. Les vendeurs l’ont bien compris puisqu’il existe des chaînes de magasins spécialisés pour acheter tout objet utile ou futile pour le bébé.

chambre

Comment organiser la maison afin que chacun y trouve son équilibre ? Une maison jolie, décorée, sans désordre, propre, chacun en rêve – sauf votre bébé !

Celui-ci va rapidement avoir envie d’aller partout et de tout découvrir. Il faut donc anticiper et réorganiser l’intérieur. Durant quelques mois, voire deux années, l’allure de la maison doit changer : les objets et meubles doivent être sécuritaires pour le bébé.

Afin d’anticiper, prévoyez des casiers, tiroirs, étagères verticales, pour tout accommoder au bébé. Prévoyez des meubles peu fragiles que vous pouvez nettoyer facilement, ou recouvrez-les de jolies tentures colorées. Rangez les tapis de soie, vous les ressortirez d’ici peu.

Choisissez des couleurs claires pour les murs de votre intérieur, des peintures saines.

Prévoyez des espaces sereins, paisibles dans lesquels il y aura moins d’objets et donc moins de bruits.
Prévoyez un espace commun à toute la famille mais confortable pour chacun.

Tout ceci parait anodin, mais pas facile à réussir, croyez-en mon expérience de mère de 4 garçons !

 

Protéger la tête de bébé

Protéger la tête de bébé, pourquoi est-ce important ?

cerveau

Son cou est fragile car les muscles capables de supporter la tête sont en développement.
Nous vous rappelons qu’il ne faut pas poser un bébé sur le ventre. Certaines personnes le prétendent. L’objectif n’est pas d’avoir tort ou raison.
A vous d’observer la différence de comportement de votre nouveau-né posé sur le ventre et posé sur le dos, pour choisir ce qu’il vous semble le mieux.

Le cerveau est en pleine croissance, comme tout le reste du corps certes, mais c’est un organe particulièrement spécial. De lui dépendront de nombreux évènements du futur de l’enfant et donc de l’adulte.

En effet, le cerveau est un ensemble d’organes susceptibles de gérer la pensée, les émotions, les souvenirs, le langage, expressions particulières de l’Homme.

Parmi ces éléments se trouvent l’amygdale, l’hypophyse, l’hypothalamus, des noms un peu bizarres pour caractériser de petits organes si primordiaux au demeurant. La maturité de ces éléments est tardive, c’est pourquoi le bébé ne maitrise pas ses émotions, n’a pas de souvenirs et ne parle pas encore. Quant à ses pensées, on recherche encore à partir de quand elles se forment.

Alors, merci de protéger la tête des bébés quand c’est nécessaire !

support de tête

 

 

 

 

Les livres pour bébés

J’ai ajouté un chapitre récemment sur la plateforme de formation à distance à la pédagogie Montessori pour les 0-3 ans. J’ai aussi proposé aux stagiaires de partager des livres « conformes » aux valeurs de la pédagogie. Je vous en propose un panel ce soir sur le thème des émotions :

Léo est malade

léo est malade

Très très fort de Trish Cook et Helen Oxenburry

très fort

A ce soir! De Jeanne Asbee

à ce soir

Sur les genoux de maman de Han Herbert et glo Coalson

genoux

Ne bouge pas. de Hatsue Nakawaki et Saka Komako. Editions L’Ecole des Loisirs

bouge

 

 

 

Comment se passer d’un parc et pourquoi ? (suite et fin)

En quoi l’utilisation d’un parc est-elle une entrave au développement global de l’enfant ?

Telle est la question. Nous l’avons dit hier, nous sommes nombreux à avoir passé du temps dans un parc quand nous étions jeunes, nous sommes nombreux à y avoir mis nos enfants, comme nous l’avaient montré nos parents. Et nous ne pensons pas avoir souffert de cela ni avoir martyrisé nos enfants pour autant.

Je voulais vous mettre quelques photos glanées sur la toile, qui devraient vous faire réfléchir, mais le copyright m’en empêche.

Car la décision doit venir de vous et non pas des autres.

Si vous voulez une éducation respectueuse pour vos enfants, le parc n’est pas l’objet qu’il faut. L’enfant y sera mis comme dans une prison, il en basculera, le fera avancer pour se saisir des objets qui l’intéressent, y trouvera du désordre en permanence, se cognera en voulant avancer, pire, se fera pincer les doigts, comme cela m’est arrivé sur une vieille version pliante en bois !

Le message véhiculé, sera celui du manque de confiance, de temps à prendre soin de lui et de votre  relation, de peurs et de limites.
« Je te pose là, car je n’ai pas le choix, je reviens dans quelques minutes » n’est pas une excuse meilleure que celle d’y mettre le bébé durant des heures.
« Je te pose là, car je veux te protéger des dangers de la maison et de ton grand frère » non plus.
S’agit-il du bébé ou de nous avant tout ?

Le parc est un bon exemple car il permet d’aborder les valeurs d’une éducation : développement moteur, langage et communication, éducation cosmique, émotions, environnement préparé et adapté, sécurité, lien social…

 

 

 

La main

Dans la cadre de la formation Montessori à distance proposée par l’Académie TMF,  pour le niveau 1, c’est-à-dire les bébés entre 0 et 3 ans, nous proposons aux stagiaires différents travaux personnels à effectuer.

Aujourd’hui, nous partageons le résumé d’une stagiaire sur le chapitre si important intitulé « la main » écrit par Maria Montessori.

main

Pour la science, le développement normal de l’enfant correspond à l’acquisition de 2 fonctions motrices : la marche et le langage. Le langage, expression de la pensée, est caractéristique de l’homme alors que la marche est commune à tous les animaux. Ce n’est pas la marche qui caractérise l’être intelligent. L’organe moteur qui caractérise l’homme, c’est la main. Elle est au service de l’intelligence pour la réalisation du travail.
La main est l’unité fonctionnelle du psychique et du mouvement. C’est l’organe qui permet à l’intelligence de se manifester, de prendre possession de son environnement, de le transformer. C’est l’organe exécutif de l’intelligence qui permet la réalisation du travail. Regarder le développement psychique de l’enfant, c’est regarder l’évolution du langage et de l’activité de la main qui aspire au travail.
Les mains qui s’éveillent chez l’enfant devraient susciter l’admiration des adultes. Mais c’est l’inverse qui se passe : l’adulte a peur de ces mains qui tentent d’attraper ses objets. Il tente de les protéger en empêchant l’enfant d’y toucher. Cependant, l’enfant a besoin des objets pour ses activités. Mais dans sa famille, on ne prend pas ces besoins en considération.
L’enfant ne se meut pas au hasard, il organise ses mouvements en obéissant aux impulsions qui lui viennent de l’intérieur. L’enfant doit choisir et exécuter ses gestes en toute spontanéité. Les mouvements constructeurs que l’enfant va accomplir ont des caractères bien déterminés. Ce sont des actions qu’il a vu accomplir par les adultes. Ce sont des activités qui sont en lien avec les usages des milieux familiaux et sociaux (épousseter, laver du linge,…) Comme c’est un phénomène universel, on l’appelle à tort imitation. Or les mouvements constructeurs de l’enfant sont dictés par son psychique. Il sait les mouvements qu’il va faire, il les a déjà vu faire. On observe la même chose au niveau du développement du langage: l’enfant adopte le langage qu’il entend autour de lui. Il se sert des mots appris en fonctions des besoins du moment. Ceci ne correspond donc pas à une imitation mais à une connaissance acquise.
Le but personnel chez l’enfant de la manipulation d’objets ne correspond pas forcément à notre logique (pour des enfants entre 18 mois et 3 ans). Ce qui entraîne une difficulté pour l’adulte de laisser agir l’enfant même s’il sait que c’est ce qu’il faut faire. Ce qui intéresse l’enfant, ce n’est pas l’objet en lui-même mais le mouvement qui lui associe. D’où l’intérêt de fabriquer du matériel adapté comme les encadrements solides. Ces gestes correspondent aux balbutiements de l’homme travailleur. Et pour favoriser cet instinct de travail chez l’enfant, il faut préparer le milieu dans lequel il évolue.

Lecture

Ici du blog de mon amie Bernadette Moussy : http://www.silapedagogie.fr/article-le-monde-secret-de-l-enfant-122613276.html

Je viens de lire et relire une très beau et bon livre : « Le monde secret de l’enfant »

le-monde-de-lenfance

L’auteure, Sevim Riedinger est psychothérapeute. Elle nous fait part de ses rencontres avec des enfants qui souffrent. Grâce à l’écoute de chacun, de leur expression originale plus ou moins adroite mais à chaque fois significative, elle leur permet de dire leur besoin de sacré.

« Tous cependant-et ma pratique sur le terrain me le confirme- ont besoin de se sentir reliés, à un moment ou à un autre de leur vie d’enfant, à cette dimension transcendante, inhérente à la vie. » (page 13)

Oui, les enfants, les tout petits et les plus âgés ont un besoin vital de spiritualité. Ils n’ont pas trouvé autour d’eux la possibilité de rencontrer de quoi être compris dans cette soif et ils manifestent leur souffrance.

Sevim Riedinger sait les écouter, donner sens à leurs manifestations. Son ouvrage est un modèle de l’observation de l’enfant. Elle les aide à trouver leur propre chemin dans la réalité de leur environnement familial.

N’est ce pas là une des missions de l’éducation ?

Surtout elle parle des révélations de nous-mêmes, à la fois de nos zones d’ombre et de lumière, que les enfants nous demandent à faire. Ils nous bousculent très souvent et nous avons tendance à nous réfugier derrière des arguments divers, plus prêts à nous défendre qu’à prendre en considération l’éveil qu’ils provoquent. « Ils m’ont invitée à entrouvrir ma porte, bloquée par trop de tationalité et de défenses » (page 13)

Un article,  ici, il y a quelque temps disait des choses semblables : « Notre part d’enfant »

 « Combien de fois ai-je été interpellée par la lucidité désarmante de l’enfant que j’avais devant moi? »  (page 105)

Ses références sont soit philosophiques soit viennent des Grandes traditions qui nous rappellent par l’intermédiaire des enfants que l’universalité de l’humanité n’est pas un vain mot mais un moyen de se construire et de construire.

« Harmonies entre mère et bébé »

Je travaille en ce moment sur le thème de l’Histoire sur nos formations Montessori à distance, pour le niveau 6-12 ans. Et plus précisément, sur un thème important selon moi puisqu’il est  vital à l’Homme  :  la conscience du Temps.
C’est important de traiter cette notion car elle est difficile à aborder pour les enfants souffrant de handicap.

maman

Bref, je voudrais partager avec vous aujourd’hui, un excellent travail d’une personne, dont le titre est « Harmonies entre mère et bébé ».

Bonne lecture.

« Harmonie mère et bébé »

PS je me pose la question sur la possibilité d’écrire « père » à la place de « mère »