Archives mensuelles : février 2014

Lecture

Ici du blog de mon amie Bernadette Moussy : http://www.silapedagogie.fr/article-le-monde-secret-de-l-enfant-122613276.html

Je viens de lire et relire une très beau et bon livre : « Le monde secret de l’enfant »

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L’auteure, Sevim Riedinger est psychothérapeute. Elle nous fait part de ses rencontres avec des enfants qui souffrent. Grâce à l’écoute de chacun, de leur expression originale plus ou moins adroite mais à chaque fois significative, elle leur permet de dire leur besoin de sacré.

« Tous cependant-et ma pratique sur le terrain me le confirme- ont besoin de se sentir reliés, à un moment ou à un autre de leur vie d’enfant, à cette dimension transcendante, inhérente à la vie. » (page 13)

Oui, les enfants, les tout petits et les plus âgés ont un besoin vital de spiritualité. Ils n’ont pas trouvé autour d’eux la possibilité de rencontrer de quoi être compris dans cette soif et ils manifestent leur souffrance.

Sevim Riedinger sait les écouter, donner sens à leurs manifestations. Son ouvrage est un modèle de l’observation de l’enfant. Elle les aide à trouver leur propre chemin dans la réalité de leur environnement familial.

N’est ce pas là une des missions de l’éducation ?

Surtout elle parle des révélations de nous-mêmes, à la fois de nos zones d’ombre et de lumière, que les enfants nous demandent à faire. Ils nous bousculent très souvent et nous avons tendance à nous réfugier derrière des arguments divers, plus prêts à nous défendre qu’à prendre en considération l’éveil qu’ils provoquent. « Ils m’ont invitée à entrouvrir ma porte, bloquée par trop de tationalité et de défenses » (page 13)

Un article,  ici, il y a quelque temps disait des choses semblables : « Notre part d’enfant »

 « Combien de fois ai-je été interpellée par la lucidité désarmante de l’enfant que j’avais devant moi? »  (page 105)

Ses références sont soit philosophiques soit viennent des Grandes traditions qui nous rappellent par l’intermédiaire des enfants que l’universalité de l’humanité n’est pas un vain mot mais un moyen de se construire et de construire.

« Harmonies entre mère et bébé »

Je travaille en ce moment sur le thème de l’Histoire sur nos formations Montessori à distance, pour le niveau 6-12 ans. Et plus précisément, sur un thème important selon moi puisqu’il est  vital à l’Homme  :  la conscience du Temps.
C’est important de traiter cette notion car elle est difficile à aborder pour les enfants souffrant de handicap.

maman

Bref, je voudrais partager avec vous aujourd’hui, un excellent travail d’une personne, dont le titre est « Harmonies entre mère et bébé ».

Bonne lecture.

« Harmonie mère et bébé »

PS je me pose la question sur la possibilité d’écrire « père » à la place de « mère »

Pourquoi les bébés n’ont-ils pas besoin de jouets ? (suite 1)

Le panier à trésors

Du point de vue du développement, les premières expériences d’un bébé sont sensorielles et passent par la bouche. Dès qu’il peut attraper quelque chose avec sa main, il le porte à la bouche. Il attrape les colliers, les bracelets et boucles d’oreille que nous portons, posons donc notre tasse de thé quand nous portons un bébé !

Entre 4 et 6 mois, un bébé nous montre clairement qu’il veut découvrir en mettant les objets dans sa bouche. Posons-nous la question sur ce que nous pouvons lui donner pour satisfaire sa curiosité.

En dépit des couleurs et designs différents, un hochet en plastique aura le même odorat, la même sensation de toucher qu’un autre en plastique aussi. Alors que le bébé a tant à découvrir tout autour de lui.

Le panier aux trésors peut offrir au bébé un panel magiques d’expériences. Cette idée simple, proposée par Elinor Goldschmied, il y a 30 ans a fait plaisir à tous les bébés qui ont pu l’expérimenter.

panier

Ce panier est rond ou ovale, peu profond et rigide et contient entre 60 et 100 objets de la maison. Ces objets vont de la pomme de pin au coquillage en passant par une petite brosse ou une pochette en cuir. La grande variété de textures, goûts, odeurs ou poids stimulera l’enfant. En tant qu’adultes, notre sens visuel est dominant et nous oublions que le bébé utilise plus de sens que nous. De plus, tous les objets de la maison sont à découvrir pour lui.

Le panier à trésors offre un choix et une variété qui encouragent l’activité indépendante du bébé. De 6 à 9 mois, un bébé qui sait s’asseoir, le panier posé entre ses jambes, restera concentré et aimera découvrir le contenu durant au moins 30 minutes, sans le dérangement d’un adulte.

panier

En fait, les adultes dérangent la concentration du bébé et donc le plaisir. En l’interrompant et en voulant être en intéraction avec lui.

Un bébé nécessite la présence sécuritaire d’un adulte proche pour lui ôter toute anxiété et lui permettre d’explorer à fond les nouveaux objets mais il n’a pas besoin d’un constant monologue dans son entourage. Ce panier est tellement intéressant, qu’il faudra l’offrir au bébé lorsqu’il sera détendu durant un temps limité.

Pendant sa première année, deux faits majeurs apparaissent chez le bébé : la mobilité et la volonté à découvrir comment sont faits les objets (prises en main, mises en bouche)….

A suivre….

 

Un beau cadeau pour la St Valentin (fête de l’amour)

Cela fait seulement un mois et demi que la plateforme de formations professionnelles Montessori est opérationnelle pour les niveau 0 & 1 (encore moins pour le niveau 2 !) et les retours des stagiaires sont très encourageants.

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Je partage aujourd’hui le message de Valérie qui a un regard neuf sur notre domaine (ce qui est souvent bien utile pour apprécier vraiment les avantages de la pédagogie Montessori) :

Un grand Merci pour avoir pris le temps de répondre aussi rapidement Murielle.

C’est le livre « Montessori pour les bébés » qui a été pour moi un véritable déclencheur (j’en ai même offert un exemplaire à ma fille pour Noël !)

Du coup, je savoure actuellement « La pédagogie Montessori illustée »…

Mettre un doigt dans la vie de Maria et la pédagogie Montessori donnerait vite envie de finir le pot de miel….mais pas question d’être boulimique.

Mieux vaut être gourmet que gourmande…

Alors JE SAVOURE chaque mot, chaque page, chaque idée à sa juste valeur….et c’est un vrai régal !!! Une vraie révélation…

Ce n’est pas la quantité mais la qualité qui compte mais le grand  avantage de cette plate forme, c’est qu’on a la quantité ET la qualité !

Cà donne envie d’en connaitre encore et encore et encore plus….

Cette femme était vraiment quelqu’un d’incroyable !!! Je n’en suis qu’au tout début de ma rencontre avec elle et sa pédagogie et pourtant…

Après çà, on a envie d’en parler à chaque personne que l’on croise, on a envie de changer le monde, on voit vraiment l’Enfant autrement !!!

Quelle remise en cause ! C’est aussi çà cette formation : une vraie réflexion, un vrai travail de réflexion et de maturation personnelle…

C’est époustouflant déjà ce que çà « décoiffe », ce que çà bouscule, ce que çà interroge… en seulement quelques semaines !

Alors un grand Merci pour tout ce travail colossal que vous avez effectué pour nous rendre accessible un tel TRESOR.

Au plaisir

Valérie

Pourquoi les bébés n’ont-ils pas besoin de jouets ?

Libre traduction de Murielle LEFEBVRE

plastique

La psychologue Anita Hugues pensent que les bébés méritent mieux que des objets en plastique.
Les bébés arrivent dans un monde magique qu’ils veulent découvrir et que nous partageons avec eux.
Mais nous leur offrons un océan d’objets plastique factices. Dès qu’ils peuvent attraper, nous leur tendons un hochet en plastique si grand qu’il lui faut deux mains pour l’attraper.
Donnons-nous de la dignité au bébé quand nous lui tendons un téléphone roulant en plastique ?
Est-ce que c’est vraiment ce dont a besoin un bébé ? Je ne le pense pas.
Je partage les idées de Maria selon lesquelles les enfants sont naturellement en mouvement et apprennent dans l’action. C’est dans l’effort que nous gagnons de la satisfaction, du plaisir, que nous ayons 2 mois ou 2 ans. Les enfants ont aussi besoin de confiance, de respect.
Je ne pense pas cependant que les enfants de moins de 2 ans, dans la société actuelle reçoivent confiance et dignité. Dans certaines cultures, l’enfant est considéré comme l’égal de l’adulte et ses efforts sont appréciés avec patience. Les indiens d’Amérique du nord et du sud, les Kalahari, les japonais permettent aux enfants d’accéder aux activités d’adultes sans restriction et sans précipitation. Les enfants font partie du “Tout” et on attend ceci d’eux.
Dans notre culture, je trouve que nous nions cette confiance et cette dignité par de sévères restrictions. Je suis d’accord pour dire que notre monde civilisé de l’ouest est plein de dangers pour le bébé, aussi bien à l’intérieur de la maison qu’à l’extérieur. Qu’offrons-nous à nos enfants ? Ils sont harnachés dans des sièges de voiture, dans des poussettes, dans des caddies au supermarché. Lorsqu’ils veulent se déplacer dans la maison, ils se heurtent aux meubles, aux équipement électroniques. Le plastique est partout autour d’eux : les biberons, les bouteilles, les cuillères, les assiettes, les jouets, les sucettes, les instruments de musique, les jouets pour le jardin.

A suivre….

 

 

Un vrai projet pédagogique

Actuellement je lis et échange avec les stagiaires se formant à distance (Montessori pour les bébés) sur la question du projet pédagogique d’une structure d’accueil.

J’ai été, dans ma jeunesse, une animatrice de centre de vacances durant de nombreuses années. J’ai beaucoup aimé cette activité (non reconnue comme métier). J’ai ensuite suivi la formation pour être directrice de centre de vacances. Durant la formation théorique, j’ai été étonnée par le professionnalisme et toute l’importance accordée aux objectifs pédagogiques des activités. On devait préparer consciencieusement  et sérieusement le sujet pour chaque activité. Tout devait être cohérent, car nous avions la responsabilité des enfants durant 24 heures, plusieurs jours de suite. Les moments de vie quotidienne s’enchainaient entrecoupés par les activités.

Quel est le projet pédagogique de votre structure ?
Je lis sur la toile les mêmes mots partout  : autonomie de l’enfant, respect du rythme, apprentissage de la vie en communauté, bonnes manières, corps, etc…
Tout le monde est d’accord, c’est un bon début. Mais cela ne suffira pas à expliquer ce que vous mettez comme moyens et actions derrières ces mots communs donc utilisés par tout le monde.
C’est là que nous, professionnels, devons expliquer nos méthodes et démarches pédagogiques. Maria Montessori a réfléchi aux besoins les plus profonds du petit être humain en construction.

lavabo enfants

 

La balle de phéhension

Elle est si belle cette balle de préhension !

balle de préhension

 

Aux USA, on l’appelle la balle amish, sûrement parce que les Amish la cousent encore aujourd’hui pour leur bébé ?
J’ai vu qu’on pouvait la proposer en laine crochetée. Dommage que ma chère grand-mère ne m’ait pas appris cet art dans lequel elle excellait !

crochet

D’autres l’appellent la balle japonaise car elle viendrait du Japon ?
Enfin, en France, son nom est plus terre à terre : la balle de préhension.

J’aime bien moi-même la « tripoter » de main en main.
Revenons au bébé : il peut la prendre dans sa main ou entre ses deux mains. Il peut la porter à sa bouche. Il peut la faire rouler et la suivre des yeux puis à quatre pattes lorsqu’il en est capable.

Pour les plus petits bébés, vous pouvez l’accrocher à un ruban de satin suspendu au plafond. Vous pouvez y insérer un petit grelot pour stimuler le sens de l’audition du bébé.

Bref, un joli cadeau très doux pour les sens.