Archives mensuelles : juin 2016
Le nouveau-né et l’environnement sensoriel
« De nombreuses recherches expérimentales ont montré que les nourrissons s’accordent aux rythmes qu’on leur présente. Par exemple, en mesurant le rythme de leur succion sur une tétine, on constate que les bebés arretent et reprennent leurs mouvements de succion en phase avec la présentation d’un stimulus sonore agréable. D’autres recherches, fondées sur une mesure des variations du rythme cardiaque du nourrisson, montrent qu’ il peut anticiper l’ occurrence d’ un son lorsqu’ on lui présente une séquence de sons à intervalles réguliers. On trouve également dans la littérature des études expérimentales portant sur la segmentation de stimuli sonores : le nourrisson est capable de grouper et d’espacer des notes musicales pour former des phrases de la même manière que l’adulte, et il est également sensible aux différences de tempo dans des extraits musicaux***. Ces recherches, très contrôlées et qui se veulent réductionnistes, montrent que le bébé différencie le rythme du son aléa- toire, qu’ il peut appréhender la répétition d’ intervalles temporels précis. Mais en réalité, le bébé est encore plus doué pour le rythme que ces recherches nous le laissent supposer. » Maya Gratier
« Mon bébé a peur »… « J’ai peur ».
Les enfants expriment leurs peurs. Comment les accueillons-nous ?
Quelle sont les peurs des enfants ? D’où viennent-elles ?
Cela varie suivant l’âge de l’enfant et aussi suivant le contexte social et éducatif. Si son entourage est serein, il sera tranquille, à priori. Pourtant il sursautera à un bruit nouveau, sera inquiet d’une nouvelle situation. Ne minimisons pas toutes les nouveautés imposées aux petits enfants. (cf les livres de Maria Montessori sur le sujet).
Les sentiments de peur sont normales et nous pouvons aider l’enfant à les comprendre et les accueillir.
Nous projetons nos peurs et les enfants les absorbent, les reçoivent, les perçoivent.
Quelles sont ces peurs et sont-elles légitimes ?
– La peur de mal agir, de trop faire ou pas assez. « Peut-on trop cajoler un enfant ? »
– La peur d’échouer en tant qu’éducateur, quand on se sent responsable de tout ce que fait et dit son enfant. « J’ai peur qu’il ne se comporte pas bien chez ses amis. »
– La peur de passer à côté de quelque chose (tout se joue avant 6 ans est un exemple du pire livre à conseiller aux adultes dans ce cas)
– La peur d’être trop sévère ou d’être trop laxiste. « Je ne veux pas punir mon fils ».
La peur émotionnelle : « Je n’aime pas assez mon enfant », « J’aime plus ma fille que mon fils », « Mon fils ne m’aime pas ».
– La peur pour l’avenir de son enfant. « J’ai peur qu’il ne tombe malade ». « J’ai peur qu’il échoue ».
« Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la tige, tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage, tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur. »
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Des livres pour enfants déficients visuels
J’ai acheté des livres tactiles fabriqués pour la plupart en France et conçus par l’association « Les doigts qui rêvent ». Ce sont des merveilles à découvrir tant la qualité et l’esthétisme sont soignés.
Nous avons aimé le caméléon de A. Sellig qui propose de présenter les antonymes (contraires) aux enfants.
Le catalogue propose plusieurs collections, pour des âges différents.
Même si les thèmes ne sont pas forcément ceux de la pédagogie Montessori, ce sont des supports à découvrir et faire découvrir.
Les bébés et les sciences
Par Mathématique, les gens ont tendance à vouloir parler d’une partie de cette science qui consiste à dénombrer et effectuer des opérations avec les nombres. Or il existe une amplitude bien plus grande d’activités didactiques qui permettent à l’enfant d’organiser l’information de son entourage. Il doit explorer l’environnement, c’est-à-dire le classer, le comparer, en estimer ses caractéristiques intrinsèques. Plus ses gestes seront affinés plus il pourra explorer et plus il pourra entreprendre des gestes sophistiqués. C’est le cercle vertueux sensoriel qui alimente les connaissances de l’enfant.