Archives mensuelles : octobre 2012

La permanence de l’objet

Voici un thème important à connaître dans le développement de l’intelligence de l’enfant. Nous vous proposons un petit texte écrit par une orthophoniste québécoise sur le sujet (d’où les échelles d’âges).

Cette semaine, nous discuterons de la permanence de l’objet. Cette habileté est le fait que le bébé apprend lentement qu’un objet ou une personne existe même s’il n’est pas visible à ses yeux. Par exemple, nous avons tous jouer avec nos enfants à «coucou» et à nous cacher derrière une couverture. Au début, si vous vous cachez, l’enfant ne bougera pas et se demandera où vous êtes. Par la suite, il vous aura vu vous cacher et il ira enlever la couverture car il saura que vous êtes derrière. Il a donc compris que vous exister même si vous n’êtes pas dans son champ de vision. Enfin, il comprendra que les objets peuvent se déplacer et toujours exister. Il est donc important de stimuler la permanence de l’objet qui se développe normalement jusqu’à l’âge de 18-24 mois. Le concept de la permanence de l’objet a été élaboré par Jean Piaget psychologue (philosophe et biologiste) suisse du XXe siècle.

Voici les étapes du développement de la permanence de l’objet selon Piaget.

0-1 mois : aucune réaction suite à la disparition de l’objet

2-4mois : manifestation d’émotions (pleurs, cris, tend les bras…)

4-8 mois : début de l’action sur les objets et les personnes qui l’entourent. (expérimentation active). Permanence de l’objet partielle, capacité de trouver un objet qui est partiellement caché.

8-12 mois : permanence de l’objet de plus en plus acquise. L’enfant sera capable de trouver un objet entièrement caché, mais il ne peut comprendre qu’un objet se déplace même si on le déplace devant lui.

12-18 mois : permanence de l’objet avec déplacement visible

18-24 mois : acquisition définitive de la permanence de l’objet, compréhension des déplacements visibles et invisibles.

Si vous constatez que malgré vos jeux, votre enfant de 18 mois ne réagit pas lorsque vous vous cachez, parlez-en à votre médecin de famille ou à votre pédiatre.

Céline de Brito, orthophoniste
Les Jeux de Bri-Bri Inc
http://www.youtube.com/watch?feature=endscreen&NR=1&v=235CwZLFeRU

Au sujet des tabliers

Alors voilà au sujet des tabliers, le fournisseur nec plus ultra en vie pratique est incontestablement, selon moi, « Montessori Services ». Avec une offre très très large en la matière, vous pouvez consulter leur site internet. C’est un fournisseur américain et je ne sais s’ils vendent en Europe ?

Ils ont plusieurs modèles de tabliers. Soit à élastiques soit à bande de velcro que l’enfant ferme lui-même sur le devant du tablier. Soit imperméables soit en tissu. Les enfants de la classe maternelle dans laquelle je travaille actuellement portent la version en tissu et se l’enfilent seuls.

Mesdames les couturières, inspirez-vous de cette photo et au travail !

Des matériels de psychomotricité

Des photos de matériels pour développer les grands mouvements, l’équilibre, la marche du bébé et surtout le plaisir !!

BBG continue à parler de la baby-gym et à réclamer cette activité qui n’est plus prévue pour son âge, hélas.

Régalez-vous les yeux et les neurones !

http://www.spielstube-maintal.de/Spielstube/Material.html

http://www.spielstube-maintal.de/Spielstube/Meine_Alben/Seiten/Die_Bewegungslandschaften.html

Les garçons sont plus touchés par les maladies

J’avais donné une conférence à Paris, il y a quelques années sur ce thème qui m’est cher.

Voici, pour information, quelques chiffres glanés à gauche à droite.

  • l’autisme : 75 % des enfants autistes sont des garçons
  • la myopathie de Duchenne ne touche que les garçons
  • la trisomie : 1 garçon sur 1500 et 1 fille sur 2500
  • l’hémophilie : 1 garçon pour 5000 enfants
  • le daltonisme ne touche que les garçons
  • le syndrome de morte subite du nourrisson (2 fois plus de garçons que de filles)

Autres troubles :

  • dyslexie : 18 à 22% de garçons le sont, contre 8 à 13 % pour les filles (jama 2004)
  • le TDA touche 4 à 5% des enfants de 6 à 12 ans dont 3 à 4 fois plus souvent chez les garçons que chez les filles (tdah.be)