Archives mensuelles : juillet 2012

Lire en été

C’est l’été, un moment propice à la lecture pour nous mais aussi un moment pour lire à et avec nos enfants.

Avez-vous des suggestions à nous faire pour la tranche d’âges de 0 à 3 ans ?

Pour ma part, je vous propose un livre à la conception originale puisque les pages sont « mangées » par le petit escargot.

Le titre est « Qui a mangé ? », l’auteure « Anne Crausaz »

Des matériels de puériculture non adaptés au bébé !

http://youtu.be/JOLJlK3IfnU

Je viens de trouver sur le net, cette publicité pour une marque de couches, et la vidéo montre justement ce qu’on ne doit pas utiliser comme matériels pour les bébés, c’est probant.

Observer cette vidéo et vous saurez définitivement que ces 2 objets ne sont pas du tout adaptés au développement du bébé.

Un bébé pleure….

Alors que je travaille pour 4 semaines en plein Paris, j’entends tous les soirs les cris d’un très jeune bébé. Ce ne sont pas des pleurs mais des cris. Cela résonne dans la cour intérieure parisienne. Pourquoi ce bébé pleure-t-il ? Que font les personnes qui en prennent soin ? Combien de personnes entendent ? Combien le supportent ? Combien de temps cela va-t-il durer ?

Doit-on laisser pleurer un bébé ?
La réponse est non, assurément.
Alors pourquoi les parents le font-ils ?
Par fatigue, par méconnaissance, par solitude, par négligence.

Un bébé n’est pas obligé de pleurer.

C’est un petit être vivant qui grandit et ses rythmes et besoins biologiques sont très différents de ceux des adultes. Il a besoin de plusieurs mois pour grandir au point de s’approcher des cycles de sommeil nocturnes des adultes.

Par conséquent, les parents et tous ceux qui en prennent soin, ont besoin de solidarité pour se passer le relais le jour comme la nuit et répondre aux besoins vitaux du bébé.

De plus, un bébé demande une organisation, du matériel très spécifiques.

Comment calmer un bébé qui pleure ?
Tout dépend de la cause de ses pleurs. Un bébé n’est JAMAIS capricieux : il exprime une peur, une faim, une douleur, un mal-être.
Un contact humain très proche suffit souvent à apaiser les pleurs. Porter son bébé, le bercer, le masser, le caresser, lui chanter une berceuse sont les premiers réflexes humains. Si on ne parvient pas à apaiser, c’est que la cause est profonde.
Evitez tout énervement, stress, inquiétude inutiles. Appuyez-vous sur une personne solide psychologiquement et pas épuisée mais au contraire en capacité de prendre le relais à votre dépassement passager de la situation.

Appelez SOS bébés ou SOS parents en détresse !
Et oui, plusieurs adultes sont indispensables à l’éducation d’un seul bébé !

Syndrome du 3ème jour

SYNDROME DU TROISIÈME JOUR

Le syndrome du troisième jour touche de 45 à 80 p. 100 des accouchées (Misri, 1993). Parmi les symptômes les plus communs, on retrouve l’insomnie, la tristesse, les sautes d’humeur, la tendance à pleurer constamment, la fatigue, les maux de tête, les difficultés de concentration et la confusion. Ces symptômes sont habituellement passagers. Ils se font sentir le troisième ou le quatrième jour après la naissance, durent d’une à deux semaines et se dissipent sans traitement.

Il arrive souvent que les femmes atteintes du syndrome du troisième jour ne sachent pas pourquoi elles se sentent déprimées; elles qualifient leurs réactions de « stupides » et elles ont tendance à rire et à pleurer en même temps. De plus, un bon nombre sont déçues de se sentir « grosses », fatiguées et généralement à l’opposé des mères parfaites présentées à la télévision ou au cinéma. Ces femmes perçoivent leurs imperfections comme un échec. Certaines sont déçues parce que leur expérience de la naissance ne s’est pas déroulée comme prévu. Un soutien affectif inadéquat de la part du conjoint ou un stress extrême découlant des nouvelles responsabilités du rôle maternel contribue également au symptôme du troisième jour.

Ces femmes ont besoin de parler, de pleurer et de démêler leurs sentiments. Les intervenants de la santé doivent expliquer les causes de ce « syndrome » et rassurer ces femmes. Il est essentiel que les femmes comprennent qu’elles ne sont pas seules à éprouver de tels sentiments et que les mères parfaites n’existent que dans les contes de fée. Les membres de la famille peuvent aider la mère en lui accordant beaucoup d’attention. Malheureusement, il arrive souvent que tous admirent le bébé, mais qu’ils oublient la mère (Stewart et Robinson, 1993).

source : http://www.phac-aspc.gc.ca

Faire attention quand on porte un bébé

Cette année, je voyage un peu plus que les années précédentes, BBG a 4 ans et il peut quitter son petit nid douillet !

Mon regard étant souvent attiré par les enfants, j’ai eu des visions d’horreur en voyant des bébés ballotés – le mot est faible- par des parents courant dans la gare, la rue ou l’aéroport.

Je vous citerai trois cas où le bébé est soit :

  1. dans les bras de l’adulte
  2. dans un porte-bébé ventral, face au monde
  3. dans un « panier » ou siège-auto que l’on peut décrocher

J’ai pu observer dans les 3 cas, combien l’enfant était violenté, ses petits membres étaient incontrôlables tant les secousses étaient fortes, sa tête désarticulée et même ses petites joues flottaient.

Une maman de plus passionnée par Maria Montessori

Voici une belle lettre, reçue hier, que j’ai envie de partager avec vous.

Chère Madame Lefebvre,

Après mes études de communications et une petite expérience dans le domaine,
je suis partie faire des voyages seules en Inde.
A mon retour, je me suis formée en tant qu’ instructrice en massage pour bébés,
et je n’ai cessé d’accompagner des parents dont mes amies dans l’écoute de leur enfant
par le biais du toucher, de l’amour, de la présence et de la relation!

Sans le savoir, j’étais en chemin vers cette recherche de qualité que l’on peut offrir à un enfant.
J’ai également continué à donner des massages aux adultes, mais la magie de l’enfance continuait à vibrer en moi.

je viens de découvrir la joie d’être maman d’une petite fille de 8 mois.
C’est maintenant que je comprends mieux vers où la vie me guide :
L’éducation de qualité, l’accompagnement d’un être dans ce qu’il a d’unique, l’observer, l’écouter, …
A cet instant précis, mon bébé regarde le jardin par la fenêtre et découvre la boîte à forme,
le chat dort sur un coussin devant lui, il est calme et apprend, c’est magnifique…

Je ne connaissais pas Maria Montessori, c’est en cherchant des livres qui puissent m’aider à éveiller ma fille
que j’ai découvert cette puissante et intelligente pédagogie, enfin quelque chose qui me parle et me nourrit.
Tout fait sens maintenant..

J’ai toujours rêvé d’être impliquée dans l’éducation de l’enfant, et voilà que je suis amenée à découvrir
que je peux me former à être une éducatrice Montessori, quel bonheur!

Je serais donc ravie de faire l’entièreté de la formation, étape par étape, car les finances devront suivre et je ferai tout pour !

Merci de m’avoir lue,

Bel été à vous!

Merci à Maria et Mario Montessori

Les bébés rêvent-ils ?

Les bébés dorment beaucoup, et donc rêvent beaucoup.

Sans mots, ils ne pensent pas comme nous.

Leur cerveau est différent de celui d’un adulte, car en pleine formation. Ses « process » ne sont pas les mêmes. Donc les rêves du bébé ne sont pas les mêmes non plus que celui d’un adulte.

Nous parlons plus des cauchemars des bébés que de leurs rêves.

Certains psychologues disent que la plupart des cauchemars sont l’expression d’un processus de guérison. Ce sont des tentatives d’accéder et de s’acquitter de sentiments face à des événements difficiles que nous avons rencontrés.

Parce que votre enfant est si dépendant de vous et est vulnérable, il est plus enclin à des cauchemars que les adultes.

Un moyen facile d’aider votre enfant avec son cauchemar, dès qu’il peut peindre ou dessiner, est de l’encourager de laisser une trace de son cauchemar. De cette façon, l’enfant exprime concrètement la chose effrayante. Une fois qu’il a fait cela, lui demander ce qu’il veut faire avec la créature effrayante ou la chose. Par exemple, il voudra peut-être la mettre dans une cage, ou en faire son amie. Dans les deux cas, l’enfant commence à se sentir plus en contrôle. Permettre à votre enfant de parler de ses rêves troublants est également très salvateur.

Mais les cauchemars sont des exceptions. La plupart des rêves portent sur la croissance personnelle de votre enfant, ce qu’il apprend, ce qu’il ressent sur le monde autour de lui.

Qu’est-ce que la résilience chez l’enfant ?

Voici le début d’un excellent article sur le sujet :

« Les études montrent que plus les enfants sont exposés aux risques, plus leurs répercussions sont néfastes. Les risques sociaux relatifs à la famille, au groupe de pairs, à l’école et au quartier s’accumulent et ont un effet négatif constant.

La présence de facteurs de protection ou de résilience explique peut-être pourquoi certains enfants réussissent malgré des conditions défavorables. Bien que le type d’adversité varie considérablement, le thème central qui transcende les diverses conditions de risque est la présence d’une relation solide et aidante avec au moins un adulte. Ce qui aide aussi l’enfant, ce sont les relations chaleureuses, soutenantes et consistantes à l’extérieur de la famille, comme celles qu’il entretient avec les éducatrices en garderie ou avec les enseignants à l’école. Ensemble, le soutien des familles, les groupes de pairs qui font preuve d’acceptation, les écoles compétentes et le quartier contribuent au développement positif de l’enfant.

L’école peut fournir un environnement important pour apprendre à être résilient ou pour miser sur la résilience. Les premières réussites scolaires semblent être une trajectoire clé vers la résilience, surtout pour les enfants défavorisés. »

source : http://www.enfant-encyclopedie.com/fr-ca/resilience-enfants/que-savons-nous.html

S’il fallait au moins une bonne raison pour continuer à proposer une école publique gratuite mais aussi éducative et bientraitante pour tous, la voici.

Murielle LEFEBVRE

Le cadeau du temps

Donner du temps à son bébé, c’est le poser sur un petit tapis dans une pièce adaptée, sans bruit,  l’observer, lui sourire, le caresser, lui parler de lui, de soi dans un murmure apaisant.
15 minutes par jour, cela ne semble pas trop à offir à ce petit être ?
Si vous travaillez du matin au soir, toute la semaine, planifiez cet instant dans la soirée après le bain du bébé.
Cela vous apportera un nouveau souffle aussi, un sentiment de bien-être dans la relation avec votre bébé.