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Qu’est-ce que la conscience ?
Qui suis-je ? Où vais-je ? D’où viens-je ? Même si le jeune enfant ne se pose pas encore ces questions – car il est dans une dynamique tout autre durant ses trois premières années – il est porteur inconscient de ces trois questions qui nous habitent tous, tout au long de notre vie, avec plus ou moins de force, de joie ou de détresse.
Où en sommes-nous d’ailleurs, nous en tant qu’adulte sur ces questions ? Y réfléchir est important pour nous mais aussi pour eux. Quelles sont les clés que vous possédez déjà sur ce sujet ? Sont-elles conformes à votre culture et environnement ou le résultat de votre cheminement personnel et spirituel ?
Ces questions sont importantes pour l’enfant qui se construit et qui va donner place à un adulte. Notre tâche est donc de l’accompagner le mieux possible sur ce chemin sans barrages, ni béquilles, ni tremplins mais avec des coups de pouce sensés.
M. Albrecht nous présente la pédagogie de l’homme couché et de l’homme debout dans son Académie Aurore.
Nous nous pourrions faire le parallèle et parler du bébé à quatre pattes par opposition au bébé en siège auto par exemple.
Montessori et Pikler en Australie et ailleurs…
Chronique de Bande dessinée « Ce n’est pas toi que j’attendais »
Les bandes dessinées sur la trisomie sont rares. Sur la parentalité, il y a de plus en plus d’albums peu originaux où l’homme raconte sa transformation en père, à travers des situations plus ou moins comiques.
Ici, l’événement qui est décrit nous amène à nous poser de vraies questions.
L’auteur devient le père d’un enfant trisomique, ce qui bouleverse sa conception de la vie, des apparences, des préjugés, de la beauté… Combien de temps mettra-t-il à accepter ce bébé ? Est-ce que cet enfant pourra un jour être autonome et si oui, quand ?
C’est certain : Fabien Toulmé sait raconter une histoire. Il accouche d’un récit poignant, drôle, bouleversant. On s’imagine être à sa place, on réfléchit sur la vie, sur le destin, sur ce qui est certain, ce qui ne l’est pas.
L’auteur passe pas plusieurs phases, alors que sa conception de la vie se heurte à la réalité et que plusieurs courants s’affrontent dans sa tête : anxiété, tristesse, énervement, jalousie envers les parents ayant eu un enfant dit « normal »…
« Est-ce qu’un jour je l’aimerai comme ma fille ? », « Est-ce que j’arriverai à la voir autrement que comme une trisomique ? » « Est-ce que je serai un bon père pour elle ? » se demande-t-il. On est happé par le récit et l’intensité du sujet.
En revanche, le livre n’est pas aussi percutant lors d’une deuxième lecture, où l’on voit plus facilement les défauts : il y a une dizaine de pages en trop, le dessin est parfois approximatif (les nez de certains personnages sont bizarres) et on a l’impression générale que l’auteur se plaint tout le long de ce qui lui est arrivé.
Mais ne passez pas à côté. Ce livre a bousculé la vie de l’auteur, il vous bousculera aussi.
Samson
Ordre intérieur selon Maria Montessori
Maria Montessori, doctoresse familiale à son époque, visite des famille et voici ce qu’elle constate : un enfant s’agitait avec la personne qui lui donnait son bain. Il était tellement habitué à une routine de gestes qu’il réagissait vivement. C’est ce qu’elle appelle un désordre intérieur. La nouvelle personne qui lui donnait le bain devait être gauchère car elle tenait l’enfant à l’envers dans la baignoire. Cela suffisait à gêner le bébé.
L’ordre est une des périodes sensibles, que traverse tout enfant. Elles permettent à l’enfant de prendre conscience de l’environnement et de l’ambiance afin de servir son propre développement avec force et efficacité.
La pédagogie montessori réactive les neurones !
La pédagogie Montessori est très bien adaptée aux besoins de développement du cerveau du bébé. Pourquoi ?
Grâce à la démarche globale de cette pédagogie : la répétition, la manipulation de matériels et le déclenchement du questionnement inconscient (entre autres), la neuroplasticité se fait de façon respectueuse et positive. Le bébé est acteur dans ses apprentissages dans un lieu où l’on respecte ses besoins de mouvement du corps et de libre activité -ou non activité-.
Le nombre de connexions neuronales produites par le bébé est plus grand dans un lieu montessorien car les sollicitations sont plus vastes : l’enfant utilise ses sens, son corps, sa propre volonté. La mémoire est enclenchée et la réactivation neuronale permettra de retrouver plus rapidement les traces du vécu du bébé.
Les bébés et les sciences
Par Mathématique, les gens ont tendance à vouloir parler d’une partie de cette science qui consiste à dénombrer et effectuer des opérations avec les nombres. Or il existe une amplitude bien plus grande d’activités didactiques qui permettent à l’enfant d’organiser l’information de son entourage. Il doit explorer l’environnement, c’est-à-dire le classer, le comparer, en estimer ses caractéristiques intrinsèques. Plus ses gestes seront affinés plus il pourra explorer et plus il pourra entreprendre des gestes sophistiqués. C’est le cercle vertueux sensoriel qui alimente les connaissances de l’enfant.
Montessori, Pikler, Piaget et les autres
Combien d’après vous d’adultes se sont vraiment fréquemment assises et tues pour observer des enfants durant de longues minutes ?
C’est la base de tout travail avec les enfants. Pour approcher leur sphère, il faut du silence et aucun mouvement. Après des centaines d’heures d’observations, dans des contextes différents, vous pourrez commencer tout juste à entrer dans leur monde.
Alors qui a réellement fait cela ? Une seule personne : celui ou celle qui peut vous montrer ces notes prises durant ces observations. Car c’est son travail, son chemin personnel parcouru en direction de l’Enfant. Pour ma part, je n’ai pas encore atteint ce quota et je poursuis donc cet objectif, depuis des années en faisant des observations, dans des classes, au parc ou auprès des enfants proches de mon quotidien.
Maria Montessori, Emmi Pikler et Jean Piaget font partie des pédagogues qui ont parcouru ce chemin. Ils nous ont laissé ces précieuses observations, traces de leur route en direction de l’Enfant. Nous aussi ouvrons dès aujourd’hui un nouveau cahier d’observations notées de l’Enfant.
Le mobilier adapté aux enfants
Sur cette belle photo, on voit nettement la position de l’enfant pas du tout confortable.
Afin d’avoir le livre posé sur ses genoux et de pouvoir le lire, il est obligé de soulever les talons. Et cela suffit à ce qu’il soit inconfortable.
Dans cette structure, le rôle de l’éducatrice est de guider l’enfant vers une chaise adaptée à sa taille. C’est pour cela qu’il y a des petites chaises de plusieurs hauteurs, les enfants ayant une assise différente entre un et trois ans.
Récemment, j’ai vu quelques bébés, assis dans des chaises au restaurant qui n’étaient pas adaptées pour de si jeunes enfants.
A moins de 8 mois, l’enfant n’y sera pas confortable. Leur colonne est toute arrondie, leurs muscles encore insuffisamment développés et BING la tête tape contre la table du restaurant, car elle est trop lourde à supporter si longtemps dans une position que le bébé n’a pas choisi et ne peut donc pas supporter.