Archives mensuelles : septembre 2012

La collection « 1001 bb » chez les Editions Eres

http://www.editions-eres.com/resultats_collections.php?COLLECTION=85

Une future animatrice APM (Atelier de Parentage Montessori) nous a parlé de cette collection de petits livres au sujet des bébés lors de la formation APM le week-end dernier.

J’ai déjà commandé quelques tittres. Ce sont de petits livres avec des articles écrits par différents auteurs. Ils se lisent très vite, comme des magazines, mais sans illustration. Ils sont de petits formats, on peut les transporter dans sa poche.

Je commence celui sur les « périodes sensibles » curieuse de lire ce que les français contemporains écrivent sur ce thème si cher à Maria Montessori. Je vous en dira plus dès que possible.

Emmi Pikler

Emmi Pikler (1902-1984)

Tout comme Maria Montessori, Emmi Pikler a fait des études de médecine. Elle devint pédiatre.
Tout comme Maria Montessori elle commença par visiter des familles, donnant des conseils, soignant les enfants.
Puis elle créa ce qui deviendra un institut national hongrois : « Loczy » connu au-delà des frontières hongroises. Il accueillait les bébés orphelins après la guerre 1939-1945. Elle mit en place un environnement et une ambiance éducative très respectueuse des enfants et de leur développement global.

Si vous voulez plus d’informations rendez-vous sur le site très documenté de mon amie Bernadette Moussy : www.silapedagogie.fr

Nos outils pour la pâte à sel

Voici quelques outils que nous utilisons depuis des années avec la pâte à sel. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, j’ajoute des outils plus précis et d’un maniement différent.
Pour BBG qui a 4 ans, nous avons ajouté récemment le presse-ail qui remporte beaucoup de succès !

Dans l’ordre de la présentation en image :

  • un petit coupe-papier en plastique,
  • un batonnet en bois,
  • un outil type « découpe-pizza »,
  • une paire de ciseaux crantés en plastique,
  • un couteau de pique-nique en plastique,
  • un enporte-pièce à patisserie en métal,
  • un mini-rouleau à patisserie en bois,
  • un découpe légumes cranté et métal,
  • un presse-ail en acier

Et vous qu’utilisez-vous ?

Qu’est-ce que l’observation (suite) ?

Je lis avec plaisir que le sujet intéresse.

Il est vaste et dans le monde professionnel de l’enfance, sujet à diverses orientations. J’ai peur de vous ennuyer avec trop de théorie, aussi je vous propose quelques notes personnelles pour commencer.

L’Observation directe passive dans la pédagogie Montessori.
Maria Montessori, fut un médecin visitant des familles et durant ses consultations elle observait le comportement des bébés et enfants. Elle en parle souvent dans ses livres.
Plus tard, elle visita de nombreuses écoles qui s’étaient inspirées de sa méthode. En tant que visiteuse, elle pouvait s’asseoir et observer les enfants au travail. 
Cette démarche empruntée à l’examen clinique médical et aux psychanalystes, l’amena à «opérer» ainsi auprès des enfants et à façonner les éléments essentiels de l’application de sa pédagogie.
Mme Bick, une psychanalyste polonaise, proposa en 1948 une méthode d’observation – depuis très répandue dans le milieu professionnel- pour la formation des psychothérapeutes d’enfants, méthode qui s’appuyait sur une observation directe active dans la famille du bébé.
La plupart des professionnels du monde de l’enfance utilisent des méthodes d’observations différentes, dans un même but cependant : enrichir leur compréhension de l’enfant.
Pour ce qui concerne la pédagogie Montessori, les conditions minimum à réunir pour observer sont de se trouver au milieu d’enfants à observer (observation directe), dans une position statique et silencieuse, d’en avertir les intéressés avant, de ne pas intervenir (observation passive), de passer du temps et de s’entrainer régulièrement à cet exercice. La prise de note instantanée est très souvent de mise et le « debriefing » essentiel si on veut que le processus apporte à l’observateur encore plus de bénéfice à sa compréhension (cf la notion de contre-transfert chez Mme Bick) de l’enfant mais surtout de ses propres projections et transferts émotionnels. Le mieux est de ne pas connaître les enfants et de ne pas arriver avec des hypothèses ou à priori.  
La glace sans tain, utilisée dans des écoles américaines est une proposition alléchante, même si les enfants comprennent très vite que quelqu’un peut à tout moment s’y trouver derrière à les observer.
L’observation est un acte ayant un objectif. Si vous ne l’énoncer pas clairement vous risquez de vous retrouver devant une somme d’informations inutilisables.
L’observation objective n’existe pas, car nous projettons sans cesse nos propres émotions, notre propre histoire, notre propre enfant intérieur. C’est une sélection d’une réalité. Mais nous pouvons grâce à elle augmenter notre empathie, notre compréhension des capacités précoces des bébés.

Bonne rentrée aux grands frères et soeurs des bbmontessori !