Archives mensuelles : décembre 2011

500 posts dans notre blog !

Félicitations aux personnes qui ont contribué à ce blog depuis sa création, il y a plus de 3 ans. Le compteur des posts vient de dépasser 500.

C’est grace aussi aux lecteurs assidus et positifs que nous pouvons envisager les 500 prochains posts !

Merci à tous et passez de bonne fetes de Noël avec les bébés et bébés prets a montrer leur bouts du nez !

Murielle LEFEBVRE

La vie spirituelle des bébés

Les enfants enrichissent notre vie spirituelle. Ils sont des modèles pour nous les adultes car nous ne vivons pas que dans l’instant présent comme le font les bébés. Chaque seconde est vécue pleinement par le petit humain. Son cerveau et son esprit sont en pleine ouverture. C’est une question de survie pour lui.
Alison Gopnik a repris, dans ses livres et ses conférences, certains concepts dont Maria Montessori avait eu l’intuition au début du XXème siècle.
Le bébé questionne, intrigue et fait encore peur au monde des adultes.

Nourrir la  vie spirituelle de mon bébé
C’est lui dire que je l’aime l’aime tout simplement.
C’est prendre le temps de le regarder.
C’est ne pas le réveiller quand il dort.
C’est l’écouter respirer.
C’est lui dire que je suis fatiguée mais que j’ai confiance en lui.
C’est le remercier d’etre la.
C’est le prendre tout contre moi et ne rien dire.
C’est penser qu’il est un etre vivant doté d’une grande force intérieure qui le fait grandir.
C’est le tenir éloigné des mombreuses nuisances à son développement.
C’est lui accorder une priorité dans ma vie.
C’est lui chanter des chansons douces et aimantes en le bercant.
C’est sans cesse réfléchir à lui procurer ce dont il a besoin pour aider son développement.
C’est le masser, le caresser et l’embrasser tendrement quand il est pret à recevoir.
C’est ressentir sa petite main et la serrer doucement.
C’est envoyer mes pensées positives à son égard.
C’est lui sourire.

Quelques minutes d’éveil pour les bébés de 6 mois

Sophia et Joel ont 6 mois tous deux et ils sont dans l’espace nido.
Je vais faire une observation assise en périphérie de l’espace.
Louise, éducatrice Montessori, s’occupera seule des 2 bébés. Nous avons installé un espace d’éveil au centre de la piece (voir photo au bas du texte).
Sophia rampe un peu puis elle met un cylindre dans sa bouche. Joel tient le meme genre d’objet dans sa bouche.
Les bébés sont calmes.
Sophia tape sur l’estrade de sa main droite.  Elle observe un jouet et tente de ramper. Elle émet des petits sons tout en frottant sa machoire supérieure avec le cylindre en bois.
C’est nouveau depuis la semaine derniere ou elle n’émettait pas de son.
Joel se met a 4 pattes et se précipite pour toucher Sophia. Il insiste beaucoup. Louise est obligée de lutter pour l’empécher de rester trop proche de Sophia. Il insiste encore. Louise lui dit gentiment que chacun doit avoir son espace personnel.
Joel veut carrément gouter le crane de Sophia car il ouvre une grande bouche en sa direction !

Joel est assis sur l’estrade un petit cylindre dans la bouche.
Joel aurait basculé sur le crane en avant si Louise n’avait été la pour le retenir.
Les poupées ont été bousculées, tres peu.
Les enfants émettent quelques sons.
Sophia est toujours sur le ventre. Elle bat et tape des pieds.

La balle rouge a roulé en dehors du tapis. Sophia l’a suivie du regard.
Ce sont encore ces petits cylindres qui sont dans les mains des enfants. Sophia est tres locace ce matin. Elle observe beaucoup son copain. Elle tient un cylindre dans chaque main. Elle a su faire un demi tour sur le ventre pour revenir seule vers le centre du tapis.
Joel a un cylindre dans chaque main mais avec la sucette il ne peut les mettre dans sa bouche.
Sophia prend les cheveux de la poupée dans sa main gauche et tire un peu dessus puis les lache.
Joel a fait un quart de tour de l’estrade quasiment a 4 pattes. Il joue sur l’estrade mais seules ses jambes n’y sont pas. Il aime le bruit des cylindres qui résonne contre le bois. Pour attraper un cylindre qui roulait il se hisse sur ses jambes. Comme le cylindre tombe et disparait de l’autre coté, il ne peut plus le voir. Il decide de reculer et descendre a reculons de l’estrade et il y arrive tres bien pour la 1ere fois.
Il se dirige vers l’estrade pour attraper le cylindre que Louise vient de taper. Il est debout en appui sur ses 4 membres et se saisit du cylindre de la main droite.
Sophia bave, donne des sourires a chacun. Elle se retourne encore vers l’exterieur du tapis et je comprends qu’elle regarde dehors. La porte de la salle est restée ouverte comme l’autre fois et les bruits de l’extérieur arrivent : voitures, mobylette, voix. J’entends moi-meme des conversations d’enfants qui viennent de la classe voisine. Sophia, comprend que le carrelage est intéressant car il fait du bruit lorsqu’elle tape le cylindre et le cylindre roule bien mieux que sur le drap. D’ailleurs elle sait tirer le drap vers elle désormais. Et puis le contact avec le carrelage n’est pas le meme.
Joel a le hoquet. Il sait passer de la position 4 pattes a la position assise avec précautions.
Puis en tournant la tete il voit le nouveau puzzle coloré que Louise vient d’ajouter. Il se dirige vers ces nouveautés rapidement le sourire aux levres.

Joel a laché les puzzles qu’il a goutés et se dirige de nouveau pour explorer l’espace extérieur.

Sophia attrape la poupée.

Elle tente de se hisser sur l’estrade. Elle fait beaucoup d’efforts, mais en vain. Elle n’a pas fait cela du tout depuis le début de la séance !!!

Sophia a fait tellement d’efforts pour se relever qu’elle a basculé sur le dos et est toute surprise. Elle retourne vers l’estrade. Elle sait se mettre a 4 pattes quelques instants. Elle est tellement tendue qu’elle a attrapé la poupée puis le cylindre. Elle est fatiguée des ses efforts intenses et cesse.

Sophia a le menton sur la planchette, la main droite tendue vers le cylindre. Elle se hisse sur la planche pour la premiere fois !

(désolés pour les accents manquants, ils ne sont pas sur le clavier qwerty que j’utilise)

L’origine des creches francaises

La première crèche a été fondée à Paris le 14 novembre 1844 par M. Firmin Marbeau, alors adjoint au maire du Ier arrondissement.

Les meres pouvaient visiter leur enfant a tout moment pour les allaiter.

L’oeuvre de Marbeau a ete encouragée dès ses débuts par la presse, par l’autorité administrative, par l’autorité religieuse, par l’Académie française qui décerna un prix Monthyon au petit livre Des Crèches, elle ne tarda pas à se propager. Cinq crèches furent ouvertes à Paris en 1845 et huit en 1846. Melun, Orléans, Rennes, Brest, Bordeaux, Tours, Nantes eurent des crèches dès 1846 ; la Belgique, la Hollande, l’Italie, Constantinople même suivirent l’exemple de la France.

Mais, aussitôt que l’institution parut avoir gagné sa cause, des objections s’élevèrent, mirent en doute ses bienfaits, et suspendirent pendant quelques années ses progrès.

source : http://www.inrp.fr

NB : l’utilisation provisoire d’un clavier qwerty ne nous permet pas d’afficher  tous les accents, veuillez nous excuser pour ce desagrement temporaire.

Une fois n’est pas coutume, voici une histoire mignonne

Je l’ai recue par email, sans auteur, desolee.

Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. L’un est croyant l’autre non.

Bébé-Athée : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?

Bébé-Croyant : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.

BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. Est-ce que tu peux t’imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement par l’accouchement.

BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?

BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.

BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non plus ! C’est donc évident qu’elle n’existe pas. Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu’après l’accouchement.

BA : Moi je suis surtout convaincu qu’après l’accouchement il n’y a rien. Cela est tout simplement irrationnel.

Le sommeil des enfants (et des parents)

Comment se raisonner lorsque le soir apres la longue routine du coucher, votre enfant d’a peine 3 ans, se relève une, puis deux, puis trois, jusqu’a dix fois pour aller se servir a boire, venir vous dire d’aller vous coucher, jeter son mouchoir dans la poubelle de la cuisine, venir vous embrasser, etc…?
Que nous dit Maria a ce sujet ?
Il est independant et donc il choisit de se lever, de sortir de sa chambre. Il est en construction et ne sait comment trouver tout seul le sommeil rapidement.

Il comprend bien que les autres membres de la famille ne sont pas couches. Il entend encore les bruits de la maison, de chaque etre vivant : les parents comme les animaux domestiques.
Les bruits exterieurs ne l’aident pas non plus a trouver le sommeil reparateur et salvateur : des sirenes du camion de pompier, de la portiere de voiture claquee par les passants, des grincements de la maison.
Les ombres de la chambre creees par la veilleuse sont parfois plus difficiles que la vraie noirceur. L’imaginaire de l’enfant y voit des monstres, des animaux, des personnages divers mais peu agreables.
Certains enfants metteront des annees a trouver un sommeil serein rapidement. D’autres non, mais leur construction est peut-etre plus fragile dans la confiance aux autres ou dans l’habileté manuelle.
Chaque enfant se construit a son rythme et l’education par la peur, la menace, la sanction,  la culpabilite ou le decouragement ne font qu’abimer ce processus (de facon grave et irreversible).

Je vous conseille la lecture de cet ouvrage assez interessant sur le sujet

Ce site explique aussi les categories de troubles du sommeil

http://savoir.fr/troubles-du-sommail-chez-enfant