Un bavoir et des vêtements…

Les bébés « baveurs » du nido portent un petit bavoir en tissu afin d’éviter de mouiller leur vêtement toute la journée. Celui-ci est gentiment attaché autour du cou de l’enfant dès son arrivée, puis changé au besoin.

Les éducatrices me font remarquer que certains vêtements freinent le développement du bébé. Ils sont beaux pour les yeux mais pas efficaces pour l’enfant. Il faut en effet qu’il puisse allonger facilement ses membres, qu’il soit confortable, que ses pieds ne se coincent pas dans une jambe de vêtement trop large par exemple.

Il y a encore pas mal de vêtements pour lesquels il faut « forcer » sur le cou de l’enfant car l’ouverture prévue pour la tête est trop petite. D’autres dont les boutons sont très longs à mettre. Et le bébé, par essence, n’est pas patient (et nous non plus) ! Certains vêtements n’ont pas été prévus pour changer la couche facilement. Prévoyez des vêtements solides, même pour un bébé.

Une aire de jeux

Voici une aire de jeux aménagée pour les enfants dans un musée interactif américain en Caroline du Nord. Cette zone était équipée pour les enfants non marcheurs. Vous voyez les 2 miroirs le long du mur, à la hauteur de l’enfant, orientés de façon longitudinale. Les plans inclinés permettent de limiter une zone mais aussi de stimuler l’enfant dans ses déplacements et sa progression : il peut ramper, rouler, franchir, grimper le plan incliné. Cette zone peut être facilement aménagée à la maison ou dans une crêche.

Journée de conférences ce vendredi à Paris…

Il reste des places pour la conférence de vendredi prochain à Paris :
Le matin : « Education à la paix » de 9h30 à 12h
L’après-midi : « Instruction en famille » de 13h à 16h

inscrivez-vous sur le site www.montessori.fr

Visite du manège

Je suis allé visiter pour la première fois un centre équestre et j’ai assisté à des jeux dans le manège. J’ai cru que c’était un spectacle, alors j’encourageais les participantes ! Je ne caresse pas les poneys et chevaux ni les ânes, ils m’impressionnent. J’ai l’habitude d’en voir et d’en entendre là où j’habite. Mais je demande à Maman de m’accompagner de nouveau dans ce lieu. Et vous vous allez voir les chevaux avec vos enfants ?

Comme je joue beaucoup avec la semoule fine en ce moment, Papa m’a confié le petit aspirateur et je peux ainsi nettoyer toute la semoule à terre.

Quelques phrases de Maria

– Vivre mieux, sentir l’amour nous toucher… l’adulte dégénérerait sans l’enfant qui l’aide à s’élever.

– Le petit enfant est doué de pouvoirs inconnus, qui peuvent guider vers un avenir lumineux. Si l’on veut arriver à une reconstruction, c’est le développement  du potentiel humain qui doit être le but de l’éducation.

– L’humanité est encore insuffisamment préparée à ce qui reste notre aspiration à tous : la construction d’une société pacifique (…).

– Toute l’éducation de la première enfance doit être pénétrée de ce principe : aider le développement naturel de l’enfant.

– L’homme dégénère sans l’aide de l’enfant qui l’aide à s’élever.

– Seuls, les enfants normalisés aidés par le milieu révèlent dans leur développement ultérieur ces merveilleuses capacités que nous décrivons: la discipline spontanée, le travail continu dans la joie, les sentiments sociaux d’aide et de compréhension pour les autres.

– Rien n’est dans l’intellect qui ne doit passer par le corps car l’organe de l’intelligence est la main.

– Toucher à l’enfant, c’est toucher au point le plus sensible d’un tout qui a des racines dans le passé le plus lointain et qui se dirige vers l’infini de l’avenir.

Mesdames et messieurs !

Cela fait longtemps que je ne vous ai pas donné de mes nouvelles ! Je grandis. Je vais bientôt avoir 3 ans.

Je suis toujours dans la découverte de la collection de livres de messieurs et de mesdames. J’ai des favoris comme « M. Chatouille », « M. Tatillon » et « Mme Coquette ». Maman m’a acheté « Mme Oui ». Vous devinez pourquoi ? Elle essaie de me le faire dire, mais je ne suis pas dupe !
J’apprend beaucoup de mots nouveaux dans ces petits livres dont je ne me lasse pas. Je réclame systématiquement qu’on me lise la liste entière des livrets après la fin de l’histoire ! Maman va boire un verre d’eau après je ne sais pas bien pourquoi ?

Merci à l’auteur  : Monsieur Roger Hargreaves
Ps j’aimerais bien savoir comment il est lui ?

Je trouve aussi des bandes dessinées dans le placard et sur les étagères de mon grand frère et je passe beaucoup de temps car les pages sont gigantesques et il y a beaucoup de petits desssins ! Je me demande pourquoi il y en a tant ?

« Balle, balle, balle qui détales »

« Balle, balle qui détales » est une de nos multiples chansons préférées de Anne Sylvestre, la grande chansonnière pour enfant. (Nous avons toute la collection de ses fabuleuses fabulettes !)

La balle est vraiment l’objet (ou le jouet si vous préférez) basique à confier au bébé. J’ai observé combien, il passe du temps à la manipuler, la suivre, la comprendre, la lécher, la scruter. C’est elle qui va faire ramper votre enfant jusqu’à l’autre bout de la pièce.

Choisissez toute une palette de balles que vous trouverez : petites, grosses, rouges, vertes, douces, caoutchoutées, creuses, en bois, souples, odorantes, clignotantes…. Voici un modèle très sympa et vraiment apprécié des bébés car elle est facile à prendre en main !

La sortie du lit

ALex a 8 mois et sort tout seul de son lit pour la première fois. Les questions d’âge sont toujours à traiter avec précaution car d’un enfant à l’autre les comportements ne sont pas identiques et certains anticipent très tôt des postures que d’autres aborderont plus tard. Celui-ci a une corpulence telle qu’il est agile, tonique, très nerveux et se déplace avec aisance. Il sait tenir assis seul.

J’observe qu’il est hésitant, il y a une petite hauteur à franchir. Les tapis en mousse vont amortir le décalage de hauteur. Il se lance après de longues secondes. Car il n’est pas tout à fait réveillé, il fait sombre dans la pièce, une musique douce est diffusée. Une fois la difficulté franchie, il se sent fier et fort, il peut continuer sa progression et ramper jusq’au milieu de la salle.

Le pas est franchi définitivement. Ainsi progressent les enfants, inlassablement. Ce petit lit restera donc orienté ainsi, désormais en ouverture vers le monde, afin qu’Alex puisse y entrer et en sortir selon ses besoins.

Tentez l’expérience avec votre enfant si vous le sentez pret et vous aussi. Si la chambre s’y prête. (Attention la température à hauteur du sol est moins élevée.)
Vous pouvez aménager un grand matelas au sol avec des traversins qui délimitent la surface de la zone de couchage, des coussins calés contre le mur.
Le principe d’orientation du lit est de permettre à l’enfant de voir ce qui se passe dans la pièce, pour lui permettre d’appréhender le monde. Si un bruit surgit, il doit pouvoir regarder et comprendre.

L’intéraction

Observez bien la photo ci-dessus prise dans le nido.

Les enfants sont-ils en intéraction ?
Incontestablement oui, et l’éducatrice fait le lien. Elle tient la petite fille sur ses genoux, sans la serrer et le garçon est en train de boire son biberon près d’elles. Il a la tête surélevée par un gros coussin. Il est tournée en direction du bébé et de l’éducatrice. Tout le monde est confortable sur le tapis moelleux. On respire la joie et la quiétude de l’instant.
La fillette, qui n’a même pas 5 mois, est éveillée et en confiance, elle sent qu’on la maintient avec fermeté et assurance mais aussi dans le respect de sa posture.

Avez-vous remarqué le pied du petit garçon levé pour toucher celui de la fillette ?

Faut-il battre les enfants ?

Voici ce que m’écrit une maman choquée :

Ecoutez cette chronique : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4222841#

Bien décevante chronique de cette chroniqueuse qui commence par rigoler à la question « Faut-il battre les enfants ? ». Bonne introduction en effet, le sujet est risible….

Elle continue en lisant, pas bien d’ailleurs, un texte laconique, dans lequel elle affirme que « plus aucun éducateur ne défend l’idée des châtiments corporels éducatifs ». Il faudrait qu’elle quitte un peu son quartier de parisienne privilégiée ! Et qu’elle prenne des cours de théâtre pour se mettre à la place d’une maman qui crie à son enfant !

Franchement est-ce que cette personne et tous ces intellectuels « psyquelquechose » peuvent être crédibles sur un sujet tel que celui-ci  ? Ce sont eux « les décalages » avec leurs beaux discours, leurs chiffres stériles, leurs livres qui leur rapportent de l’argent, mais qu’en est-il de leurs actions pour la cause sur le terrain ?

Je comprendrais que vous ne publiez pas mon message, car voilà, les blogs éducatifs mielleux sont nombreux sur la toile, alors que ceux pour lesquels on aborde les vrais sujets sans se gargariser, sont rares.
Je vous salue.
S.A.