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Education bienveillante

bébésMaria Montessori et Emmi Pikler sont les précurseurs d’une pédagogie bienveillante et humaniste. Comment ne pas l’être quand on vit dans son histoire personnelle quotidienne des horreurs telles que la guerre, la faim, la peur, l’abandon ou l’orphelinat ?

Le rôle de l’adulte envers l’enfant doit définitivement changer.  Nous nous devons, ceux qui avons choisi cette voie, de continuer à faire en sorte que l’éducation traumatisante pour l’enfant soit une vieille histoire du passé.

Je rentre d’une réunion avec des adultes parents, concernés par l’éducation; et chacun de prendre la parole en disant honteusement, qu’il lui arrive de frapper son enfant. Exténués, à bouts, impuissants… Une réunion de plus !
Pauvre Maria, elle doit être vraiment mécontente d’avoir eu si peu de lecteurs assidus.

Faisons ensemble le choix d’une éducation positive, joyeuse et solide, pas un truc à la mode, sorti des fagots, dont on parle dans les magazines à 2€ bourrés de pub pour N….E, ni les plateaux de télévision, ni les sites docti et compagnie et encore moins chez les pseudo psy adeptes de Freud !

 

 

 

Ces petites phrases assasines

« T’en veux une autre ?
Arrête de pleurer !
Tais-toi ! Tu nous soules.
T’es bête ou quoi ?
C’est malin !
Laisse-moi tranquille !
Va jouer ! Viens ici…. »

pleurer

Les fenêtres restées ouvertes cet été pour laisser un peu d’air entrer dans mon appartement parisien font aussi entrer les conversations de la rue. Une maman et son petit garçon de 2 ans et demi sont dans la cour durant plus d’une heure chaque soir. Les phrases fuses et j’ai du mal à me concentrer sur mon travail ou à me détendre.

Le petit garçon finit en général en colère et en pleurs. C’est chaque soir la même issue !
Je décide d’agir. Je vais rencontrer ce couple, mère-fils. Je m’accroupis et dis bonjour au garçon. Il me sourit largement. Je lui parle, il est heureux d’avoir l’attention d’une autre personne qu’il ne connait pas. Celle-ci s’adoucit aussi. Elle se plaint de la chaleur, de la fatigue, des nuits agitées, de l’impossibilité d’emmener son fils ailleurs que dans cette cours bétonnée entre 4 immeubles, avec simplement un ciel bleu au-dessus de leur tête.

Elle me demande ce que je fais à Paris. Je lui explique que je suis formatrice en pédagogie Montessori. Elle ne connait pas. Je la laisse me poser les questions. Peu à peu, la maman se détend et ose avouer qu’elle ne sait pas comment s’y prendre avec son fils, qu’elle se sent seule et parfois « nulle ». Son fils me prend la main et m’entraine vers le tuyau d’arrosage avec lequel il peut jouer. De l’eau s’en écoule.

J’adapte ma posture, mon écoute, ma voix à ce petit garçon. La maman nous observe et me dit « Comment faîtes-vous pour garder votre calme ? ». Je suis surprise par la question. Je ne réponds pas immédiatement; me disant qu’elle va trouver elle-même une réponse qui lui conviendra et l’aidera peut-être.

Le lendemain, nous nous revoyons tous les 3. Elle me repose des questions sur l’Education en général. Elle avoue qu’elle aimerait que les relations avec son fils soient plus sereines. Je lui redonne confiance comme je peux. Elle dit qu’elle voudrait moins de cris, moins de conflits. Je lui demande comment elle pense pouvoir y arriver. Je ne veux pas lui proposer des solutions, mes solutions. Elle est en chemin.

Ce fut une belle rencontre estivale, le temps de quelques jours d’été très chaud !

N’oubilez pas de vous désalterer !

 

 

 

 

 

 

 

Faut-il battre les enfants ?

Voici ce que m’écrit une maman choquée :

Ecoutez cette chronique : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4222841#

Bien décevante chronique de cette chroniqueuse qui commence par rigoler à la question « Faut-il battre les enfants ? ». Bonne introduction en effet, le sujet est risible….

Elle continue en lisant, pas bien d’ailleurs, un texte laconique, dans lequel elle affirme que « plus aucun éducateur ne défend l’idée des châtiments corporels éducatifs ». Il faudrait qu’elle quitte un peu son quartier de parisienne privilégiée ! Et qu’elle prenne des cours de théâtre pour se mettre à la place d’une maman qui crie à son enfant !

Franchement est-ce que cette personne et tous ces intellectuels « psyquelquechose » peuvent être crédibles sur un sujet tel que celui-ci  ? Ce sont eux « les décalages » avec leurs beaux discours, leurs chiffres stériles, leurs livres qui leur rapportent de l’argent, mais qu’en est-il de leurs actions pour la cause sur le terrain ?

Je comprendrais que vous ne publiez pas mon message, car voilà, les blogs éducatifs mielleux sont nombreux sur la toile, alors que ceux pour lesquels on aborde les vrais sujets sans se gargariser, sont rares.
Je vous salue.
S.A.