Faut-il battre les enfants ?

Voici ce que m’écrit une maman choquée :

Ecoutez cette chronique : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4222841#

Bien décevante chronique de cette chroniqueuse qui commence par rigoler à la question « Faut-il battre les enfants ? ». Bonne introduction en effet, le sujet est risible….

Elle continue en lisant, pas bien d’ailleurs, un texte laconique, dans lequel elle affirme que « plus aucun éducateur ne défend l’idée des châtiments corporels éducatifs ». Il faudrait qu’elle quitte un peu son quartier de parisienne privilégiée ! Et qu’elle prenne des cours de théâtre pour se mettre à la place d’une maman qui crie à son enfant !

Franchement est-ce que cette personne et tous ces intellectuels « psyquelquechose » peuvent être crédibles sur un sujet tel que celui-ci  ? Ce sont eux « les décalages » avec leurs beaux discours, leurs chiffres stériles, leurs livres qui leur rapportent de l’argent, mais qu’en est-il de leurs actions pour la cause sur le terrain ?

Je comprendrais que vous ne publiez pas mon message, car voilà, les blogs éducatifs mielleux sont nombreux sur la toile, alors que ceux pour lesquels on aborde les vrais sujets sans se gargariser, sont rares.
Je vous salue.
S.A.

3 réflexions sur « Faut-il battre les enfants ? »

  1. Maman de BBF

    Je pense que vous vous êtes laissée rebuter par le ton ironique de cette chroniqueuse.
    D’ailleurs elle ne dit pas « Plus aucun « éducateur » ne défend les châtiments corporels », mais « plus aucun « pédagogue », et il me semble qu’elle fait référence à des théoriciens de l’éducation, ceux qui écrivent des livres et non aux parents qui se retrouvent plongés quotidiennement dans les épreuves de patience et d’astuce que requiert l’éducation d’un enfant.
    Catherine Eliacheff parle notamment d’Alice Miller, qui la première a alerté sur la nocivité des fessées, et je ne suis pas sûr qu’il soit très courant d’en entendre parler à la radio.

    Elle finit sa chronique par :

    « Il est consternant d’entendre des professionnels minimiser la tape qui ne fait pas mal ou distinguer sentencieusement la claque de la fessée.
    Alors oui, il reste du chemin à parcourir, car à voir l’état du monde, la première génération éduquée sans violence n’a pas l’air d’être encore née. »

    Réécoutez-la, elle donne vraiment de très bons arguments contre la violence éducative. Nous sommes toutes sur la même longueur d’onde, mais si chacune a son style. 😉

  2. Florence B.

    J’ai écouté la chronique.
    Certes le ricanement initial est malvenu compte tenu du sujet abordé, mais je ne comprends pas la colère de la maman dont vous publiez le message. Tout ce qui est dit (peut-être un peu trop vite pour être entièrement assimilé dès la première écoute) vise à montrer comment il est difficile de sortir de la spirale de la violence éducative, mais ne jette en aucun cas le discrédit sur l’éducation non-violente.
    J’ai trouvé, au contraire, la chronique très intéressante.

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