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Emmi Pikler

Emmi Pikler (1902-1984)

Tout comme Maria Montessori, Emmi Pikler a fait des études de médecine. Elle devint pédiatre.
Tout comme Maria Montessori elle commença par visiter des familles, donnant des conseils, soignant les enfants.
Puis elle créa ce qui deviendra un institut national hongrois : « Loczy » connu au-delà des frontières hongroises. Il accueillait les bébés orphelins après la guerre 1939-1945. Elle mit en place un environnement et une ambiance éducative très respectueuse des enfants et de leur développement global.

Si vous voulez plus d’informations rendez-vous sur le site très documenté de mon amie Bernadette Moussy : www.silapedagogie.fr

Des livres sur la différence

BBG les aime beaucoup et nous aussi. On a rangé pas mal de livres récemment, car quand en lit énormément au bout d’un moment on a besoin de renouveler ! Vive les bibliothèques !

Quelques phrases de Maria

– Vivre mieux, sentir l’amour nous toucher… l’adulte dégénérerait sans l’enfant qui l’aide à s’élever.

– Le petit enfant est doué de pouvoirs inconnus, qui peuvent guider vers un avenir lumineux. Si l’on veut arriver à une reconstruction, c’est le développement  du potentiel humain qui doit être le but de l’éducation.

– L’humanité est encore insuffisamment préparée à ce qui reste notre aspiration à tous : la construction d’une société pacifique (…).

– Toute l’éducation de la première enfance doit être pénétrée de ce principe : aider le développement naturel de l’enfant.

– L’homme dégénère sans l’aide de l’enfant qui l’aide à s’élever.

– Seuls, les enfants normalisés aidés par le milieu révèlent dans leur développement ultérieur ces merveilleuses capacités que nous décrivons: la discipline spontanée, le travail continu dans la joie, les sentiments sociaux d’aide et de compréhension pour les autres.

– Rien n’est dans l’intellect qui ne doit passer par le corps car l’organe de l’intelligence est la main.

– Toucher à l’enfant, c’est toucher au point le plus sensible d’un tout qui a des racines dans le passé le plus lointain et qui se dirige vers l’infini de l’avenir.

L’observation

C’est vraiment le geste basique de l’éducation montessori. Observer, est un exercice passionnant.
Je viens de passer des journées entières à le faire. C’est très riche, fatigant même; tant il y a voir.
J’ai pu observer une ambiance montessorienne de bébés entre 0 et 18 mois et une autre ambiance montessorienne de petits enfants entre 18 mois et 35 mois. Le tout dans la même école montessori américaine qui accueille les enfants âgés entre 0 et 12 ans.

Cette tache couteuse en temps est essentielle dans la compréhension de l’enfant et dans la mise en place de l’ambiance adaptée et recpectueuse. Si on n’observe pas, on ne comprend pas, et on passe à côté du métier d’éducateur montessorien (ou pas).

Indoors outdoors

BBG a 2 ans 7 mois et 19 jours.

En ce moment, je profite de l’extérieur et de l’intérieur. Mais ce que je préfère c’est tout de même courir dans la campagne, sur les chemins sans fin, monter, descendre, sauter, me rouler dans l’herbe.

Les senteurs sont vraiment très fortes au toucher comme pour l’odorat.

Essayez vous aussi !

Encore sur le sommeil

« Quand il va se coucher, le soir, l’enfant appelle la personne qu’il aime et la supplie de ne pas l’abandonner.

Quand nous allons à table, le tout-petit enfant, celui qui est encore au biberon, voudrait venir à nous ; rester là, tout près, non pour manger, mais pour nous regarder. L’adulte passe à côté de cet amour mystique sans s’en apercevoir. Et ce petit être qui nous aime grandira et disparaîtra. Qui donc nous aimera jamais comme lui ?

Qui nous appellera jamais, sur le point d’aller se coucher, en disant : « Reste… » Plus tard il dira, indifférent : « Bonsoir. Bonne nuit. »

C’est encore Maria qui nous écrit ce passage.

L’intelligence de l’Amour (suite « L’Enfant de M.M.)

« C’est bien une forme de l’amour, cette possibilité qu’a l’enfant d’observer avec une telle minutie, une telle véhémence tout ce qui l’entoure, et d’y découvrir ce qui nous échappe, à nous, qui sommes déjà éteints. »

Ce matin, Maman m’a installé un grand plateau avec de la semoule de blé fine. J’ai beaucoup aimé et j’ai passé longtemps a exploré soit avec mes mains soit avec des objets. J’ai exploré la notion de traces.

Marcher (extrait de « l’Enfant » de Maria Montessori)

J’observais un jour un Japonais qui emmenait promener son enfant d’un an et demi à deux ans. Tout à coup, le petit, s’arrêtant, entoura de ses bras une jambe de son père ; celui-ci s’arrêta aussitôt devant l’enfant qui se mit à tourner en rond autour de la jambe choisie pour son jeu ; quand l’enfant eut terminé son exercice, il recommença lentement sa promenade. Au bout d’un instant, le petit s’assit sur le bord du trottoir ; le père s’arrêta à côté de lui ; sa physionomie sérieuse et naturelle ; il ne faisait rien là d’exceptionnel : c’était tout simplement un papa qui promenait son enfant.

Découverte du globe terrestre

BBG a 26 mois et 7 jours

Maman a mis un nouvel objet dans l’atelier pédagogique. Il est beau, a de jolies couleurs ! Elle m’a dit pleins de mots nouveaux. J’ai cité des couleurs (pas toujours les bonnes apparemment). Ce qui m’a le plus plu c’est de tourner le globe sur son axe. A un moment, la boule est tombée ! Maman m’a dit de faire plus doucement !

PS : pour les pointilleuses A-I (elles se reconnaîtront car elles sont hélas trop nombreuses à prétendre connaître la pédagogie mieux que tout le monde), nous n’avons pas le globe rugueux, mais si vous voulez nous l’offrir, on est preneurs.