« Quand il va se coucher, le soir, l’enfant appelle la personne qu’il aime et la supplie de ne pas l’abandonner.
Quand nous allons à table, le tout-petit enfant, celui qui est encore au biberon, voudrait venir à nous ; rester là, tout près, non pour manger, mais pour nous regarder. L’adulte passe à côté de cet amour mystique sans s’en apercevoir. Et ce petit être qui nous aime grandira et disparaîtra. Qui donc nous aimera jamais comme lui ?
Qui nous appellera jamais, sur le point d’aller se coucher, en disant : « Reste… » Plus tard il dira, indifférent : « Bonsoir. Bonne nuit. »
C’est encore Maria qui nous écrit ce passage.