Archives mensuelles : juin 2011

« Balle, balle, balle qui détales »

« Balle, balle qui détales » est une de nos multiples chansons préférées de Anne Sylvestre, la grande chansonnière pour enfant. (Nous avons toute la collection de ses fabuleuses fabulettes !)

La balle est vraiment l’objet (ou le jouet si vous préférez) basique à confier au bébé. J’ai observé combien, il passe du temps à la manipuler, la suivre, la comprendre, la lécher, la scruter. C’est elle qui va faire ramper votre enfant jusqu’à l’autre bout de la pièce.

Choisissez toute une palette de balles que vous trouverez : petites, grosses, rouges, vertes, douces, caoutchoutées, creuses, en bois, souples, odorantes, clignotantes…. Voici un modèle très sympa et vraiment apprécié des bébés car elle est facile à prendre en main !

La sortie du lit

ALex a 8 mois et sort tout seul de son lit pour la première fois. Les questions d’âge sont toujours à traiter avec précaution car d’un enfant à l’autre les comportements ne sont pas identiques et certains anticipent très tôt des postures que d’autres aborderont plus tard. Celui-ci a une corpulence telle qu’il est agile, tonique, très nerveux et se déplace avec aisance. Il sait tenir assis seul.

J’observe qu’il est hésitant, il y a une petite hauteur à franchir. Les tapis en mousse vont amortir le décalage de hauteur. Il se lance après de longues secondes. Car il n’est pas tout à fait réveillé, il fait sombre dans la pièce, une musique douce est diffusée. Une fois la difficulté franchie, il se sent fier et fort, il peut continuer sa progression et ramper jusq’au milieu de la salle.

Le pas est franchi définitivement. Ainsi progressent les enfants, inlassablement. Ce petit lit restera donc orienté ainsi, désormais en ouverture vers le monde, afin qu’Alex puisse y entrer et en sortir selon ses besoins.

Tentez l’expérience avec votre enfant si vous le sentez pret et vous aussi. Si la chambre s’y prête. (Attention la température à hauteur du sol est moins élevée.)
Vous pouvez aménager un grand matelas au sol avec des traversins qui délimitent la surface de la zone de couchage, des coussins calés contre le mur.
Le principe d’orientation du lit est de permettre à l’enfant de voir ce qui se passe dans la pièce, pour lui permettre d’appréhender le monde. Si un bruit surgit, il doit pouvoir regarder et comprendre.

L’intéraction

Observez bien la photo ci-dessus prise dans le nido.

Les enfants sont-ils en intéraction ?
Incontestablement oui, et l’éducatrice fait le lien. Elle tient la petite fille sur ses genoux, sans la serrer et le garçon est en train de boire son biberon près d’elles. Il a la tête surélevée par un gros coussin. Il est tournée en direction du bébé et de l’éducatrice. Tout le monde est confortable sur le tapis moelleux. On respire la joie et la quiétude de l’instant.
La fillette, qui n’a même pas 5 mois, est éveillée et en confiance, elle sent qu’on la maintient avec fermeté et assurance mais aussi dans le respect de sa posture.

Avez-vous remarqué le pied du petit garçon levé pour toucher celui de la fillette ?

Faut-il battre les enfants ?

Voici ce que m’écrit une maman choquée :

Ecoutez cette chronique : http://www.franceculture.com/player?p=reecoute-4222841#

Bien décevante chronique de cette chroniqueuse qui commence par rigoler à la question « Faut-il battre les enfants ? ». Bonne introduction en effet, le sujet est risible….

Elle continue en lisant, pas bien d’ailleurs, un texte laconique, dans lequel elle affirme que « plus aucun éducateur ne défend l’idée des châtiments corporels éducatifs ». Il faudrait qu’elle quitte un peu son quartier de parisienne privilégiée ! Et qu’elle prenne des cours de théâtre pour se mettre à la place d’une maman qui crie à son enfant !

Franchement est-ce que cette personne et tous ces intellectuels « psyquelquechose » peuvent être crédibles sur un sujet tel que celui-ci  ? Ce sont eux « les décalages » avec leurs beaux discours, leurs chiffres stériles, leurs livres qui leur rapportent de l’argent, mais qu’en est-il de leurs actions pour la cause sur le terrain ?

Je comprendrais que vous ne publiez pas mon message, car voilà, les blogs éducatifs mielleux sont nombreux sur la toile, alors que ceux pour lesquels on aborde les vrais sujets sans se gargariser, sont rares.
Je vous salue.
S.A.

Un peu de vocabulaire

La motricité est un terme générique qui regroupe tous les types de mouvements du corps et des parties du corps.

On parle ainsi de la motricité de l’axe corporel, la motricité des membres (bras et jambes), puis plus particulièrement de la motricité de la main, la motricité des doigts, la motricité faciale, la motricité oculaire, etc..

Au sein de l’Education Nationale on entend souvent le terme « motricité fine » pour les activités qui ont pour objectif de développer l’utilisation des doigts de la main, de la main et du poignet.

Le développement moteur d’un enfant se fait selon trois axes : la locomotion, la posture et la préhension.

  • La locomotion regroupe les actions de déplacement du corps : ramper, marcher, courir…
  • La posture concerne les position du corps.
  • La préhension se rapporte à la main.

Le développement moteur s’effectue tout au long de l’enfance, est passe d’involontaire à volontaire et se poursuit vers l’autonomie. Il est dépendant du développement du cerveau.

Ce développement suit des grandes lois décrites par les psycomotriciens. (exple : l’enfant contrôle le bras, puis la main puis les doigts).

Document rédigé par Murielle LEFEBVRE à partir d’informations et ressources diverses, donc il n’engage que l’auteur.

Prendre soin d’un enfant

Quel beau métier que celui de prendre soin d’un enfant ! Cela demande beaucoup de patience, un bonne forme physique, un mental positif.
Le bébé est si éloigné de l’adulte de part son physique, ses émotions, sa façon de penser, que parfois certains adultes sont déroutés en présence de jeunes enfants.

Je voulais rendre un hommage à toutes les personnes qui prennent soin d’un enfant. Au quotidien, c’un acte de relation humaine très fort.