Archives de catégorie : 0-6 mois

Activités pour les bébés de 0 à 6 mois

Séance de Langage des signes pour bébé

Puisque la question a été posée récemment, je partage quelques lignes et photos prises aux usa, le printemps dernier, lors de session de langage des signes pour les bébés.

J’ai beaucoup aimé l’ambiance, très différente de celle que j’avais vécu avec BBG, il y a 2 ans en France.

Ces sessions américaines sont gratuites et accueillent toutes les familles une fois par semaine dans une grande salle d’une bibliothèque municipale.

Il y a un thème par semaine, des chansons, un temps pour lire et pour jouer !

« Est-ce que tu m’aimeras encore ? »

J’aime beaucoup ce livre qui illustre l’amour d’une Maman pour son fils. L’enfant pose des questions essentielles à sa maman et progressivement, la notion d’amour profond émerge et s’ancre dans son coeur.

Lire en été

C’est l’été, un moment propice à la lecture pour nous mais aussi un moment pour lire à et avec nos enfants.

Avez-vous des suggestions à nous faire pour la tranche d’âges de 0 à 3 ans ?

Pour ma part, je vous propose un livre à la conception originale puisque les pages sont « mangées » par le petit escargot.

Le titre est « Qui a mangé ? », l’auteure « Anne Crausaz »

Des matériels de puériculture non adaptés au bébé !

http://youtu.be/JOLJlK3IfnU

Je viens de trouver sur le net, cette publicité pour une marque de couches, et la vidéo montre justement ce qu’on ne doit pas utiliser comme matériels pour les bébés, c’est probant.

Observer cette vidéo et vous saurez définitivement que ces 2 objets ne sont pas du tout adaptés au développement du bébé.

Un bébé pleure….

Alors que je travaille pour 4 semaines en plein Paris, j’entends tous les soirs les cris d’un très jeune bébé. Ce ne sont pas des pleurs mais des cris. Cela résonne dans la cour intérieure parisienne. Pourquoi ce bébé pleure-t-il ? Que font les personnes qui en prennent soin ? Combien de personnes entendent ? Combien le supportent ? Combien de temps cela va-t-il durer ?

Doit-on laisser pleurer un bébé ?
La réponse est non, assurément.
Alors pourquoi les parents le font-ils ?
Par fatigue, par méconnaissance, par solitude, par négligence.

Un bébé n’est pas obligé de pleurer.

C’est un petit être vivant qui grandit et ses rythmes et besoins biologiques sont très différents de ceux des adultes. Il a besoin de plusieurs mois pour grandir au point de s’approcher des cycles de sommeil nocturnes des adultes.

Par conséquent, les parents et tous ceux qui en prennent soin, ont besoin de solidarité pour se passer le relais le jour comme la nuit et répondre aux besoins vitaux du bébé.

De plus, un bébé demande une organisation, du matériel très spécifiques.

Comment calmer un bébé qui pleure ?
Tout dépend de la cause de ses pleurs. Un bébé n’est JAMAIS capricieux : il exprime une peur, une faim, une douleur, un mal-être.
Un contact humain très proche suffit souvent à apaiser les pleurs. Porter son bébé, le bercer, le masser, le caresser, lui chanter une berceuse sont les premiers réflexes humains. Si on ne parvient pas à apaiser, c’est que la cause est profonde.
Evitez tout énervement, stress, inquiétude inutiles. Appuyez-vous sur une personne solide psychologiquement et pas épuisée mais au contraire en capacité de prendre le relais à votre dépassement passager de la situation.

Appelez SOS bébés ou SOS parents en détresse !
Et oui, plusieurs adultes sont indispensables à l’éducation d’un seul bébé !

Syndrome du 3ème jour

SYNDROME DU TROISIÈME JOUR

Le syndrome du troisième jour touche de 45 à 80 p. 100 des accouchées (Misri, 1993). Parmi les symptômes les plus communs, on retrouve l’insomnie, la tristesse, les sautes d’humeur, la tendance à pleurer constamment, la fatigue, les maux de tête, les difficultés de concentration et la confusion. Ces symptômes sont habituellement passagers. Ils se font sentir le troisième ou le quatrième jour après la naissance, durent d’une à deux semaines et se dissipent sans traitement.

Il arrive souvent que les femmes atteintes du syndrome du troisième jour ne sachent pas pourquoi elles se sentent déprimées; elles qualifient leurs réactions de « stupides » et elles ont tendance à rire et à pleurer en même temps. De plus, un bon nombre sont déçues de se sentir « grosses », fatiguées et généralement à l’opposé des mères parfaites présentées à la télévision ou au cinéma. Ces femmes perçoivent leurs imperfections comme un échec. Certaines sont déçues parce que leur expérience de la naissance ne s’est pas déroulée comme prévu. Un soutien affectif inadéquat de la part du conjoint ou un stress extrême découlant des nouvelles responsabilités du rôle maternel contribue également au symptôme du troisième jour.

Ces femmes ont besoin de parler, de pleurer et de démêler leurs sentiments. Les intervenants de la santé doivent expliquer les causes de ce « syndrome » et rassurer ces femmes. Il est essentiel que les femmes comprennent qu’elles ne sont pas seules à éprouver de tels sentiments et que les mères parfaites n’existent que dans les contes de fée. Les membres de la famille peuvent aider la mère en lui accordant beaucoup d’attention. Malheureusement, il arrive souvent que tous admirent le bébé, mais qu’ils oublient la mère (Stewart et Robinson, 1993).

source : http://www.phac-aspc.gc.ca

Les bébés rêvent-ils ?

Les bébés dorment beaucoup, et donc rêvent beaucoup.

Sans mots, ils ne pensent pas comme nous.

Leur cerveau est différent de celui d’un adulte, car en pleine formation. Ses « process » ne sont pas les mêmes. Donc les rêves du bébé ne sont pas les mêmes non plus que celui d’un adulte.

Nous parlons plus des cauchemars des bébés que de leurs rêves.

Certains psychologues disent que la plupart des cauchemars sont l’expression d’un processus de guérison. Ce sont des tentatives d’accéder et de s’acquitter de sentiments face à des événements difficiles que nous avons rencontrés.

Parce que votre enfant est si dépendant de vous et est vulnérable, il est plus enclin à des cauchemars que les adultes.

Un moyen facile d’aider votre enfant avec son cauchemar, dès qu’il peut peindre ou dessiner, est de l’encourager de laisser une trace de son cauchemar. De cette façon, l’enfant exprime concrètement la chose effrayante. Une fois qu’il a fait cela, lui demander ce qu’il veut faire avec la créature effrayante ou la chose. Par exemple, il voudra peut-être la mettre dans une cage, ou en faire son amie. Dans les deux cas, l’enfant commence à se sentir plus en contrôle. Permettre à votre enfant de parler de ses rêves troublants est également très salvateur.

Mais les cauchemars sont des exceptions. La plupart des rêves portent sur la croissance personnelle de votre enfant, ce qu’il apprend, ce qu’il ressent sur le monde autour de lui.

La conscience du danger chez l’enfant

Connaissez-vous la théorie de Paul MacLean sur le « cerveau triunique » ?

Les enfants ont une conscience du danger, elle est différente de celle de l’adulte au niveau du cortex cérebral moins développé et aussi parce que l’enfant est moins expérimenté.

Le cerveau reptilien fera reculer un bébé en haut d’une pente, cligner des yeux à l’approche d’un objet ou pousser des cris à un bruit trop fort.

Si vous voulez approfondir le sujet, voyez cette page :
http://lecerveau.mcgill.ca/flash/a/a_04/a_04_cr/a_04_cr_peu/a_04_cr_peu.html#2

Le bébé explore les dangers et les peurs au quotidien. La thérie de l’empilement des 3 niveaux de cerveau a évolué, les expériences psychologiques et sensorielles, sont liées.

Le bonnet du nouveau-né

Le mécanisme de régulation de la température constitue un élément critique de la transition du nouveau-né à la vie extra-utérine. Dans l’utérus, la circulation du sang entre le placenta et le bébé satisfait les besoins vitaux du bébé tandis que la mère assure sa régulation thermique. À la naissance, le nouveau-né est mouillé, et la température de la pièce est inférieure à la température intra-utérine. Une déperdition de chaleur se produit rapidement par l’évaporation, la radiation, la convection et la conduction, et la température corporelle diminue à un rythme de 0,2°C à 1°C par minute. Les réserves de glycogènes et de graisse brune peuvent s’épuiser en quelques heures seulement. La réaction adrénergique à la baisse de température peut provoquer une vasoconstriction périphérique pouvant nuire à l’échange gazeux pulmonaire et entraîner une hypoxie et une acidose.

On recommande de suivre les directives suivantes pour éviter toute perte de chaleur :

  • maintenir l’aire de naissance à une température variant entre 23°C et 25°C, et sans courant d’air;
  • sécher le bébé et enlever tout linge humide pour éviter une perte de chaleur par évaporation ou par conduction;
  • placer le bébé sur le ventre de la mère ou dans ses bras, peau contre peau, pour favoriser un transfert de chaleur par conduction de la mère au nouveau-né;
  • langer le bébé (en lui couvrant également la tête) pour prévenir l’exposition à l’air froid, diminuer la perte de chaleur par convection et évaporation, procurer un isolant et accroître la rétention de la chaleur;
  • maintenir une source de chaleur radiante à proximité, en cas de besoin.

source : http://www.phac-aspc.gc.ca

La poussée…attention danger

J’ai rencontré une francaise qui vit au Québec et a expérimenté l’haptonomie pour son premier bébé.
Voici le site de la pratricienne, sur lequel j’ai trouvé, entre autre, un très bon article sur le thème de la poussée lors de la naissance du bébé.

http://anniebhererracine.ca/2011/12/02/la-poussee-attention-danger/

et un extrait de l’article sur le sujet.

« La naissance est un moment unique et déterminant dans la vie de la mère, du père et de leur bébé. Nous avons la chance de pouvoir nous appuyer sur une médecine qui nous offre de fabuleuses possibilités en cas de complications obstétricales. Peut-être serait-il temps de trouver ensemble un équilibre entre science, physiologie et affectivité? En tant que société, saurons-nous relever le défi en redonnant à la physiologie ses lettres de noblesse et en permettant aux parents et à leur bébé de se réapproprier leur pouvoir dans cette fabuleuse aventure qu’est la naissance d’une famille? Parions que nous serions nombreux à y gagner.«