Archives de l’auteur : Murielle

Le développement de la préhension chez le bébé

« La main humaine est un instrument complexe ayant de multiples fonctions. Du point de vue

physiologique, la main représente l’organe effecteur du bras… » Luciane Sande

La main est un récepteur et un effecteur.

Récepteur :  capable de reconnaître le poids, la température, les dimensions…

Effecteur : capable de guider, caresser, exprimer (langage des signes)…

Que fait l’enfant sur la photo ?
Selon vous il rince son maillot de bain plein de sable dans le seau. Et bien c’est faux !
Il expérimente tout un tas de faits dont nous n’avons pas idée nous adultes.
La meilleure preuve est que même si son maillot ne contient plus un seul grain de sable, BBG continue a tremper son maillot durant des minutes et des minutes entières !

Choisir une chaise pour bébé

Je devrais plutot écrire choisir des chaises pour bébé, car il grandit si vite que la chaise devrait évoluer tout aussi vite.

Voici quelques conseils pour orienter votre choix. N’oublions pas que l’objectif principal est que l’enfant y soit en sécurité et soit confortable dans l’utilisation de ce meuble.

  • choisir du matériel en bois pas trop lourd
  • choisir du matériel avec des acoudoirs ou des rebords qui empecheront le bébé de basculer
  • choisir des chaises avec la table adaptée, sinon cela pose des problèmes de hauteur et de rangement de la chaise sous la table
  • choisir du matériel facile à nettoyer

Je vous mets des photos prises par moi-meme, de petites chaises vues dans les nidos et efficaces selon moi.

Voici la version fauteuil, pour lire

Pour se reposer,  le mini sofa ou le vrai fauteuil sont très mignons, ne trouvez-vous pas ?

et enfin une version de banc pour deux enfants.

Envoyez-nous les photos de vos meubles !

Une adresse de fournisseur pour ceux qui vivent outre-atlantique :
http://www.eichild.com/category.cfm?Category=17

Les 3 types de bilinguismes

Acquérir une langue maternelle demande à un enfant environ 50 000 heures dans les cinq premières années de son existence. Un temps très long passé à écouter, à répéter, à faire des essais et à se tromper. Impossible de faire la même chose lorsqu’on suit des cours de langue seconde une heure ou deux par semaine.

On  distingue trois types de bilinguisme : le bilinguisme coordonné, le bilinguisme composé, qui sont des bilinguismes précoces, et le bilinguisme tardif lorsque la seconde langue est apprise après l’âge de 12 ans.

Pour le bilinguisme coordonné, l’enfant développe deux systèmes linguistiques parallèles, c’est-à-dire que pour un mot, il dispose de deux signifiants et de deux signifiés. Le bilinguisme coordonné se développe par exemple lorsque chacun des parents ne parle qu’une seule langue à l’enfant, ce qui permet à celui-ci de construire deux systèmes distincts qu’il manipule avec aisance.  La distinction entre les deux langues est claire pour l’enfant.

Pour le bilinguisme composé, l’enfant n’a qu’un seul signifié pour deux signifiants, de sorte qu’il n’est pas capable de détecter les différences conceptuelles qui existent entre les deux langues. C’est le cas des enfants dont les deux parents sont bilingues et s’adressent à l’enfant indifféremment dans une langue ou dans l’autre. Bien qu’elle parlera sans effort et sans accent les deux langues, cette personne ne maîtrisera aucune des deux langues dans leur subtilité. Autrement dit, elle n’aura pas à proprement parler de langue maternelle.

Il existe bien sûr des cas intermédiaires entre ces deux pôles idéaux, puisque le milieu scolaire, social et professionnel influence aussi l’acquisition d’une seconde langue. Quant au bilinguisme tardif, on le définit par opposition au bilinguisme précoce parce qu’il survient après la période critique pour le langage. Selon qu’il se fait avec immersion dans une communauté parlant cette langue ou non (seulement par des cours), on pense qu’il fait alors appel davantage à la mémoire implicite dans le premier cas et davantage à la mémoire explicite dans le second.

Source : http://lecerveau.mcgill.ca

La musique et les enfants

Au-delà de l’effet Mozart annoncé il y a quelques années, je pense que la musique a des effets positifs et stimulants auprès des jeunes enfants.

J’ai apprécié de pouvoir proposer à l’un des mes bébés la vidéo « Baby Mozart » durant un temps et je dois dire que j’étais étonnée de voir la vive réaction positive de BBG qui était attiré par les mélodies.

A petites doses, dans une ambiance sereine, vous pouvez diffuser, un extrait de grande composition symphonique au bébé.  Evitez surtout les chaines de télévision ou de radio polluantes dans l’environnement du bébé. Les bébés ont besoin de SILENCE en contraste des environnements bruyants.

Choisissez soigneusement ce que vous allez lui faire écouter, comme vous faites pour la nourriture. Faites varier les mets musicaux.

Fabriquez des instruments de musique avec et pour vos enfants.

« La thérapie par la musique facilite le fonctionnement mental et les apprentissages des enfants autistes… « 

A l’extérieur aussi, on peut prévoir des instruments de musique.

Bilan et perspectives

Nous vous souhaitons une belle nouvelle année chaleureuse et joyeuse.

Qu’elle vous rapproche des bébés qui vous entourent, nous avons besoin de leur fraicheur, leur candeur, leur étonnement et leur sourires. Qu’ils nous transportent vers un horizon plus calme, serein et profond.

Vous etes nombreux à nous visiter, merci. Grace à vous des perspectives s’ouvrent. La formation prévue en avril prochain (voir sur le site www.montessori.fr) est très attendue, nous prévoyons d’autres sessions. Nous envisageons aussi d’autres supports  et publications pour accompagner le développement respectueux des bébés. 2012 sera l’année des bébés !

Nous publierons nos statistiques plus tard car elles nécessitent une mise à jour de notre outil infomatique impossible matériellement dans l’instant.

500 posts dans notre blog !

Félicitations aux personnes qui ont contribué à ce blog depuis sa création, il y a plus de 3 ans. Le compteur des posts vient de dépasser 500.

C’est grace aussi aux lecteurs assidus et positifs que nous pouvons envisager les 500 prochains posts !

Merci à tous et passez de bonne fetes de Noël avec les bébés et bébés prets a montrer leur bouts du nez !

Murielle LEFEBVRE

La vie spirituelle des bébés

Les enfants enrichissent notre vie spirituelle. Ils sont des modèles pour nous les adultes car nous ne vivons pas que dans l’instant présent comme le font les bébés. Chaque seconde est vécue pleinement par le petit humain. Son cerveau et son esprit sont en pleine ouverture. C’est une question de survie pour lui.
Alison Gopnik a repris, dans ses livres et ses conférences, certains concepts dont Maria Montessori avait eu l’intuition au début du XXème siècle.
Le bébé questionne, intrigue et fait encore peur au monde des adultes.

Nourrir la  vie spirituelle de mon bébé
C’est lui dire que je l’aime l’aime tout simplement.
C’est prendre le temps de le regarder.
C’est ne pas le réveiller quand il dort.
C’est l’écouter respirer.
C’est lui dire que je suis fatiguée mais que j’ai confiance en lui.
C’est le remercier d’etre la.
C’est le prendre tout contre moi et ne rien dire.
C’est penser qu’il est un etre vivant doté d’une grande force intérieure qui le fait grandir.
C’est le tenir éloigné des mombreuses nuisances à son développement.
C’est lui accorder une priorité dans ma vie.
C’est lui chanter des chansons douces et aimantes en le bercant.
C’est sans cesse réfléchir à lui procurer ce dont il a besoin pour aider son développement.
C’est le masser, le caresser et l’embrasser tendrement quand il est pret à recevoir.
C’est ressentir sa petite main et la serrer doucement.
C’est envoyer mes pensées positives à son égard.
C’est lui sourire.

Quelques minutes d’éveil pour les bébés de 6 mois

Sophia et Joel ont 6 mois tous deux et ils sont dans l’espace nido.
Je vais faire une observation assise en périphérie de l’espace.
Louise, éducatrice Montessori, s’occupera seule des 2 bébés. Nous avons installé un espace d’éveil au centre de la piece (voir photo au bas du texte).
Sophia rampe un peu puis elle met un cylindre dans sa bouche. Joel tient le meme genre d’objet dans sa bouche.
Les bébés sont calmes.
Sophia tape sur l’estrade de sa main droite.  Elle observe un jouet et tente de ramper. Elle émet des petits sons tout en frottant sa machoire supérieure avec le cylindre en bois.
C’est nouveau depuis la semaine derniere ou elle n’émettait pas de son.
Joel se met a 4 pattes et se précipite pour toucher Sophia. Il insiste beaucoup. Louise est obligée de lutter pour l’empécher de rester trop proche de Sophia. Il insiste encore. Louise lui dit gentiment que chacun doit avoir son espace personnel.
Joel veut carrément gouter le crane de Sophia car il ouvre une grande bouche en sa direction !

Joel est assis sur l’estrade un petit cylindre dans la bouche.
Joel aurait basculé sur le crane en avant si Louise n’avait été la pour le retenir.
Les poupées ont été bousculées, tres peu.
Les enfants émettent quelques sons.
Sophia est toujours sur le ventre. Elle bat et tape des pieds.

La balle rouge a roulé en dehors du tapis. Sophia l’a suivie du regard.
Ce sont encore ces petits cylindres qui sont dans les mains des enfants. Sophia est tres locace ce matin. Elle observe beaucoup son copain. Elle tient un cylindre dans chaque main. Elle a su faire un demi tour sur le ventre pour revenir seule vers le centre du tapis.
Joel a un cylindre dans chaque main mais avec la sucette il ne peut les mettre dans sa bouche.
Sophia prend les cheveux de la poupée dans sa main gauche et tire un peu dessus puis les lache.
Joel a fait un quart de tour de l’estrade quasiment a 4 pattes. Il joue sur l’estrade mais seules ses jambes n’y sont pas. Il aime le bruit des cylindres qui résonne contre le bois. Pour attraper un cylindre qui roulait il se hisse sur ses jambes. Comme le cylindre tombe et disparait de l’autre coté, il ne peut plus le voir. Il decide de reculer et descendre a reculons de l’estrade et il y arrive tres bien pour la 1ere fois.
Il se dirige vers l’estrade pour attraper le cylindre que Louise vient de taper. Il est debout en appui sur ses 4 membres et se saisit du cylindre de la main droite.
Sophia bave, donne des sourires a chacun. Elle se retourne encore vers l’exterieur du tapis et je comprends qu’elle regarde dehors. La porte de la salle est restée ouverte comme l’autre fois et les bruits de l’extérieur arrivent : voitures, mobylette, voix. J’entends moi-meme des conversations d’enfants qui viennent de la classe voisine. Sophia, comprend que le carrelage est intéressant car il fait du bruit lorsqu’elle tape le cylindre et le cylindre roule bien mieux que sur le drap. D’ailleurs elle sait tirer le drap vers elle désormais. Et puis le contact avec le carrelage n’est pas le meme.
Joel a le hoquet. Il sait passer de la position 4 pattes a la position assise avec précautions.
Puis en tournant la tete il voit le nouveau puzzle coloré que Louise vient d’ajouter. Il se dirige vers ces nouveautés rapidement le sourire aux levres.

Joel a laché les puzzles qu’il a goutés et se dirige de nouveau pour explorer l’espace extérieur.

Sophia attrape la poupée.

Elle tente de se hisser sur l’estrade. Elle fait beaucoup d’efforts, mais en vain. Elle n’a pas fait cela du tout depuis le début de la séance !!!

Sophia a fait tellement d’efforts pour se relever qu’elle a basculé sur le dos et est toute surprise. Elle retourne vers l’estrade. Elle sait se mettre a 4 pattes quelques instants. Elle est tellement tendue qu’elle a attrapé la poupée puis le cylindre. Elle est fatiguée des ses efforts intenses et cesse.

Sophia a le menton sur la planchette, la main droite tendue vers le cylindre. Elle se hisse sur la planche pour la premiere fois !

(désolés pour les accents manquants, ils ne sont pas sur le clavier qwerty que j’utilise)

L’origine des creches francaises

La première crèche a été fondée à Paris le 14 novembre 1844 par M. Firmin Marbeau, alors adjoint au maire du Ier arrondissement.

Les meres pouvaient visiter leur enfant a tout moment pour les allaiter.

L’oeuvre de Marbeau a ete encouragée dès ses débuts par la presse, par l’autorité administrative, par l’autorité religieuse, par l’Académie française qui décerna un prix Monthyon au petit livre Des Crèches, elle ne tarda pas à se propager. Cinq crèches furent ouvertes à Paris en 1845 et huit en 1846. Melun, Orléans, Rennes, Brest, Bordeaux, Tours, Nantes eurent des crèches dès 1846 ; la Belgique, la Hollande, l’Italie, Constantinople même suivirent l’exemple de la France.

Mais, aussitôt que l’institution parut avoir gagné sa cause, des objections s’élevèrent, mirent en doute ses bienfaits, et suspendirent pendant quelques années ses progrès.

source : http://www.inrp.fr

NB : l’utilisation provisoire d’un clavier qwerty ne nous permet pas d’afficher  tous les accents, veuillez nous excuser pour ce desagrement temporaire.

Une fois n’est pas coutume, voici une histoire mignonne

Je l’ai recue par email, sans auteur, desolee.

Dans le ventre de la mère, deux bébés discutent. L’un est croyant l’autre non.

Bébé-Athée : Et toi, tu crois à la vie après l’accouchement ?

Bébé-Croyant : Bien sûr. C’est évident que la vie après l’accouchement existe. Et nous sommes juste ici pour devenir forts et prêts pour ce qui nous attend après.

BA : Tout ça c’est insensé. Il n’y a rien après l’accouchement. Est-ce que tu peux t’imaginer toi, à quoi une telle vie pourrait ressembler ?

BC : Eh bien, je ne connais pas tous les détails. Mais là-bas il y aura beaucoup de lumière, beaucoup de joie. Et par exemple là-bas on va manger avec notre bouche.

BA : Mais c’est du n’importe quoi ! Nous avons notre cordon ombilical et c’est ça qui nous nourrit. Et de cette autre vie, il n’y a encore eu aucun revenant. La vie se termine tout simplement par l’accouchement.

BC : Non ! Je ne sais pas exactement à quoi cette vie après l’accouchement va ressembler mais dans tous les cas nous verrons notre maman et elle prendra soin de nous.

BA : Maman ? Tu crois en maman !? Et où se trouve-t-elle ?

BC : Mais elle est partout ! Elle est autour de nous ! Grâce à elle nous vivons, et sans elle nous ne sommes rien. Elle veille sur nous à chaque instant.

BA : C’est absurde ! Tu l’as déjà vue toi ? Moi non plus ! C’est donc évident qu’elle n’existe pas. Et puis, si elle existait vraiment, pourquoi ne se manifeste-t-elle pas ?

BC : Eh bien, je ne suis pas d’accord. Car, parfois lorsque tout devient calme, on peut entendre quand elle chante… sentir quand elle caresse notre monde… Je suis certain que notre Vraie vie ne commence qu’après l’accouchement.

BA : Moi je suis surtout convaincu qu’après l’accouchement il n’y a rien. Cela est tout simplement irrationnel.