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Ecouter la musique de Mozart, c’est bon pour les bébés et aussi pour les parents !

On entend beaucoup parler des bienfaits de la musique de Mozart depuis plus d’une décennie. Comment savoir si c’est vrai, si cela a un effet sur notre bébé, sur nous-mêmes ?

Il suffit d’essayer peut-être. Mais attention à ne pas surcharger le cerveau. J’ai moi-même constaté que bb n’aimait pas du tout les vibrations émises par le petit bol tibétain et j’ai attendu qu’il manifeste un contentement plutôt que le contraire. Les enfants n’entendent pas les mêmes sons que les adultes car leur système auditif est en construction sur la période de l’enfance, ils nous le signalent souvent (sons de pièges à souris qu’ils entendent et pas nous, sons sur les iphones qu’ils entendent et pas nous…).

Ce schéma de la physiologie de l’audition, nous montre les organes intervenant dans l’audition. Edouard Séguin et Maria Montessori plus tard, ont basé leur travail sur les sens de l’être humain.

Si l’enfant entend des sons diversifiés, comme plusieurs langues par exemple, durant sa petite enfance, il est capable de les reproduire à tout jamais. Le contraire est vrai, car le cerveau opère un travail dans la discrimination des fréquences acoustiques et même si on en parle peu, à partir de 18 ans, il semblerait que l’ouïe humaine regresse, cela s’appelle le phénomène de la presbyacousie.

 

 

La musique et les enfants

Au-delà de l’effet Mozart annoncé il y a quelques années, je pense que la musique a des effets positifs et stimulants auprès des jeunes enfants.

J’ai apprécié de pouvoir proposer à l’un des mes bébés la vidéo « Baby Mozart » durant un temps et je dois dire que j’étais étonnée de voir la vive réaction positive de BBG qui était attiré par les mélodies.

A petites doses, dans une ambiance sereine, vous pouvez diffuser, un extrait de grande composition symphonique au bébé.  Evitez surtout les chaines de télévision ou de radio polluantes dans l’environnement du bébé. Les bébés ont besoin de SILENCE en contraste des environnements bruyants.

Choisissez soigneusement ce que vous allez lui faire écouter, comme vous faites pour la nourriture. Faites varier les mets musicaux.

Fabriquez des instruments de musique avec et pour vos enfants.

« La thérapie par la musique facilite le fonctionnement mental et les apprentissages des enfants autistes… « 

A l’extérieur aussi, on peut prévoir des instruments de musique.

Parler à un bébé : quelle drôle d’idée !

Dans le nido, les éducatrices parlent aux bébés.
Elles s’adressent à lui avant de le toucher, le regarde dans les yeux, lui font un sourire. La voix est douce et la phrase chuchotée. Comme le nido est silencieux, l’enfant entend bien les nuances de la voix.

« Je vais changer ta couche ». « Je te pose sur la table à langer » « Je vais te laver les mains; »

« Je vais te poser dans le lit » « Quand tu auras fini ta sieste, je reviendrai te lever ».

« As-tu faim ? » « On va préparer ton repas. »

Tout ceci semble évident, mais ne l’est pas.

Beaucoup de gens pensent encore qu’un nouveau-né ne comprend pas le langage et donc qu’il est inutile de lui parler ou alors de lui en dire le minimum.

(Paradoxalement je trouve que les adultes parlent beaucoup à leur chien et leur chat !)

Beaucoup de gens ne pensent pas à expliquer à l’enfant ce qui se passe et ce qui va se passer : « Maman reviendra te chercher ce soir après son travail. » « Papa t’emmène chez ton oncle aujourd’hui ». « Il fait froid dehors, alors je te mets un pull. »
Grâce à ces paroles, l’enfant apprend le langage (c’est par l’organe sensoriel auditif que le bébé apprend le langage en premier) et il apprend aussi à comprendre les relations du monde qui l’entoure.

D’ailleurs si on observe actuellement les relations humaines, on retrouve cet adage :
Parler à son mari : quelle drôle d’idée !
Parler à son adolescent : quelle drôle d’idée !
et Parler à son (sa) supérieur(e) hiérarchique : quelle drôle d’idée !

Combien de temps passons-nous à parler avec les gens les plus proches de nous ?