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Les 3 types de bilinguismes

Acquérir une langue maternelle demande à un enfant environ 50 000 heures dans les cinq premières années de son existence. Un temps très long passé à écouter, à répéter, à faire des essais et à se tromper. Impossible de faire la même chose lorsqu’on suit des cours de langue seconde une heure ou deux par semaine.

On  distingue trois types de bilinguisme : le bilinguisme coordonné, le bilinguisme composé, qui sont des bilinguismes précoces, et le bilinguisme tardif lorsque la seconde langue est apprise après l’âge de 12 ans.

Pour le bilinguisme coordonné, l’enfant développe deux systèmes linguistiques parallèles, c’est-à-dire que pour un mot, il dispose de deux signifiants et de deux signifiés. Le bilinguisme coordonné se développe par exemple lorsque chacun des parents ne parle qu’une seule langue à l’enfant, ce qui permet à celui-ci de construire deux systèmes distincts qu’il manipule avec aisance.  La distinction entre les deux langues est claire pour l’enfant.

Pour le bilinguisme composé, l’enfant n’a qu’un seul signifié pour deux signifiants, de sorte qu’il n’est pas capable de détecter les différences conceptuelles qui existent entre les deux langues. C’est le cas des enfants dont les deux parents sont bilingues et s’adressent à l’enfant indifféremment dans une langue ou dans l’autre. Bien qu’elle parlera sans effort et sans accent les deux langues, cette personne ne maîtrisera aucune des deux langues dans leur subtilité. Autrement dit, elle n’aura pas à proprement parler de langue maternelle.

Il existe bien sûr des cas intermédiaires entre ces deux pôles idéaux, puisque le milieu scolaire, social et professionnel influence aussi l’acquisition d’une seconde langue. Quant au bilinguisme tardif, on le définit par opposition au bilinguisme précoce parce qu’il survient après la période critique pour le langage. Selon qu’il se fait avec immersion dans une communauté parlant cette langue ou non (seulement par des cours), on pense qu’il fait alors appel davantage à la mémoire implicite dans le premier cas et davantage à la mémoire explicite dans le second.

Source : http://lecerveau.mcgill.ca

Les couleurs dans le nido

Les couleurs dans le nido sont assez harmonieuses.
Il y a la couleur verte dominante de l’ensemble de la pièce : les murs sont « amande douce », les placards peints un peu plus foncés.
Une jolie frise d’ombres noires d’animaux et plantes de la savane tranche sur le bas du mur, à hauteur de vue des bébés.

Le sol tranche avec un lino, imitation bois clair.
Les petits lits sont blancs et les tapis soit en longs poils doux et blancs, soit en mousses couleurs vives, (comme sur la photo ci-dessus). Les étagères et paniers sont couleur bois clair.
Enfin les « jouets » sont de couleurs vives en général.

La vue de l’enfant est stimulée par les couleurs mais aussi apaisée par l’harmonie générale dégagée par ce lieu. Lorsqu’on rentre dans la pièce on ressent immédiatement un bien être partagé.

Pour entrer dans la pièce, on doit se déchausser et mettre de grosses chaussettes propres, adaptées. Cela assure une propreté au sol sur lequel se déplacent les bébés, et aténue les bruits des déplacements des adultes.

Demain nous parlerons de l’ambiance sonore du nido !