Archives de catégorie : ACTIVITÉS PAR ÂGE

Les miroirs (suite)

« A quoi sert le miroir ? »
Dès que bébé se retourne seul sur le ventre, il peut redresser la tête et voit émerger son image dans le miroir. Il peut ramper tout prêt jusqu’à le toucher de son front, lécher sa propre image et sentir la froideur de cet outil. 
Le miroir stimule plus que la vision, il permet au bébé de prendre conscience jour après jour des mouvements du monde extérieur et des siens.
Au fur et à mesure que progresse sa vue, son champ de vision s’élargit et la compréhension aussi.
Il découvre les autres bébés dans la glace, il leur fait des sourires.
Il essaie de toucher l’image de lui-même renvoyée par le miroir. Il voit pour la première fois ses propres émotions.
Le miroir permet aussi au bébé de voir ce qui se passe derrière lui, de ne pas être surpris par l’arrivée silencieuse d’un adulte ou d’un bruit de l’environnement dont il n’aurait aucune autre information qu’auditive.

Le miroir a aussi une fonction de refléter la lumière, et donc d’en ajouter dans la surface d’éveil de bébé. Soyez attentif si des rayons de soleil pénètrent dans cette zone, ils pourraient éblouir bébé.

Si on ajoute devant le miroir, une barre d’appui (vous en trouverez dans les boutiques de matériel médical), le bébé pourra voir la totalité de ses mouvements de la station horizontale vers le station verticale. Attention : ici le miroir doit non seulement être large mais aussi de toute la hauteur du bébé. J’ai vu des blogs sur le net, avec de jolies photos mais une belle incompréhension : le bébé ne voit que ses pieds lorsqu’il est debout, le miroir ne couvrant que la partie inférieure lors de sa station debout ! Dommage.

PullUpMirrorwithChild

 

Les miroirs dans l’environnement du bébé

Je viens de remarque que parmi les 5 photos de notre frise, le designer avait choisi 3 photos avec un miroir ! Est-ce un hasard ?

Pas tout à fait sans doute, car il s’agit là d’un « matériel » d’éveil très important dans la pédagogie Montessori et aussi dans la psychologie de l’enfant, nous allons le voir le long de plusieurs posts sur ce blog.

miroir

Voyons tout d’abord, la question qui arrive souvent la première :

« Quand proposer un miroir dans l’environnement ? »
Ma réponse, est : le plus tôt possible. Peu après la naissance, vous poserez bébé sur un matelas d’éveil dans la maison ou dans la crêche. Un miroir sera déjà calé le long d’un mur afin de renvoyer des formes et des couleurs. C’est bien de l’installer à temps, donc dès que possible.

« Quel type de miroir ? »
Un miroir rectangulaire, sans fioriture dans son cadre et d’excellente qualité. On en trouve dans des boutiques de décoration, pas forcément haute de gamme.
Il sera installé à terre, dans le sens de la longueur, délimitant un côté de l’espace d’éveil du (des) bébé(s). Celui sur la photo est un miroir prévu pour les structures d’accueil du petit enfant, par conséquent il a des supports intégrés.
Un seul miroir sera suffisant. Plus tard, nous verrons quand et pourquoi proposer d’autres miroirs.

La notion de sécurité liée à cet objet s’impose évidemment. Il s’agira de fixer le miroir solidement, de ne pas mettre à proximité des objets lourds susceptible de tomber sur le miroir. L’enfant de cet âge est de toute façon sous surveillance permanente d’un adulte attentif.

à suivre…

La balle souple

balle souple

Il existe plusieurs types de balles souples en tissu.
Si vous le pouvez, le mieux est de les fabriquer vous-mêmes.

Le matériau utilisé pour la confection de la balle sera doux au toucher. Les couleurs et motifs mettront en évidence le relief. Le bourrage ne sera pas complet pour laisser une souplesse de prise en main (ou en pied !) de la balle. La grosseur sera variable car elle permettra des exercices différents. Plus le volume sera petit, plus la prise en main sera aisée.

Demain nous parlerons de la balle de préhension, une autre variante de la balle pour les bébés !

 

Un témoignage positif, merci Aurélie !

Je cherchais une formation à la pédagogie Montessori. J’avais trouvé une adresse sur le net, pas loin de chez moi et moins cher qu’ailleurs. Je m’y suis rendue durant une semaine.

Je fus accueillie dans une maison, une petite pièce, nous étions assis par terre, les uns génant des autres. Il y avait peu de matériels, pas de meubles pour enfants. L’intervenante était souvent dérangée au milieu de la formation !
Il n’y avait aucun plan de journée et je ne me suis pas du tout sentie dans un contexte montessorien d’ordre et de logique.

copyright montessori.fr
Je suis rentrée très déçue et frustrée par cette première formation.
Je me suis donc remise en quête de formation vraiment professionnelle. Et pour cela j’ai appelé par téléphone pour poser des questions précises sur le cadre d’organisation de la formation : lieux, intervenants, matériels, horaires etc..

Je suis tombée sur des sites internet bidons, des accueils pas pros, des réponses très évasives. Les gens prétendent faire de la formation sans avoir travaillé eux-mêmes dans une école Montessori, voire même visiter une école ??? Et puis enfin j’ai pu parler avec Murielle LEFEBVRE, qui est formatrice professionnelle depuis 25 ans dont 10 ans dans la pédagogie. Elle m’a expliqué qu’elle était la seule en France à proposer des formations dans des vraies classes Montessori, que parmi les intervenants, les éducateurs exercent actuellement et sont très crédibles à expliquer et répondre aux questions. Elle m’a convaincue et j’ai fait le test sur la formation 0-3, car elle m’a expliqué, que c’était important de commencer par comprendre l’enfant dès sa naissance.
La semaine fut merveilleuse, j’ai pu rencontrer de façon détendue, d’autres personnes en quête de sens tout comme moi sur les questions d’éducation. Nous étions accueillies dans une vraie classe avec beaucoup de matériels. On répondait de façon professionnelle à mes questions. J’étais enfin en marche.
Je conseille donc à chacun de bien choisir sa formation, afin de ne pas être déçu ni de perdre du temps, de l’argent et surtout de passer à côté de l’objectif de comprendre pour appliquer.

Je me prépare à suivre la formation niveau II, cet été, durant 4 semaines et dans une autre vraie école montessori ! J’ai hâte !

Aurélie M.

Un décalogue parental

Voici un décalogue proposé par le blogbbmontessori :

  1. Observer et écouter avant de parler à son bébé.
  2. Lui procurer un espace adapté à son développement psychomoteur.
  3. Eviter les phrases et mots négatifs répétés tels « NON » , »Dépéche-toi » « Vite », « Arrête ».
  4. Montrer et dire à mon enfant que je l’aime.
  5. Limiter le comportement dangereux, violent, impoli mais accepter les sentiments et émotions de l’enfant.
  6. Donner des choix à l’enfant, selon ses goûts et envies et les respecter.
  7. Encourager les efforts, autant que les réussites.
  8. Jouer chaque jour avec mon bébé.
  9. Préparer un vrai repas familial quotidien.
  10. Me mettre au rythme du bébé dès que je suis en relation avec lui.

 

« Le respect » aux Editions du Signe

Je vous conseille un petit livre à lire et relire sur le thème du respect.

le respect

Avant 3 ans, on regardera les images, et on demandera à l’enfant ce qu’il voit.
Ensuite on le reprendra pour en lire les commentaires.

Les sujets du respect de la différence, du respect de l’animal, du respect de l’environnement sont abordés. Un incontournable dans l’Education, selon moi.

 

 

No transat

transat bébé cocotransat chicco

Les designers et fabricants se fendent de nouvelles créations. C’est peine perdu, les bébés n’ont pas besoin de transat. Cela entrave leur développement naturel. Désolés de vous le dire ou redire.

Ils ont besoin d’un bon tapis de sol sur lequel on les pose sur le dos, d’un matelas moelleux pour dormir et de la douceur enveloppante d’un portage occasionnel.

 

Quels types de sols sont adaptés aux bébés ?

La question a été posée lors de notre formation Montessori pour le niveau 0-3 ans, avec des professionnels de la petite enfance.

Il faut considérer les normes auxquelles sont soumises les établissements d’accueil d’une part et le développement du bébé d’autre part.

Concernant le choix de revêtement au sol; il s’élargit de plus en plus car nous inventons de nouveaux matériaux :  aux lino, parquet, carrelage, bois, moquette ou mousse, s’ajoutent les sols en résine de fibres naturelles, etc… Que choisir ?

Pour ma part, je pense qu’on peut mixer les surfaces, pour stimuler le développement sensori-moteur des bébés. Un revêtement pour la pièce qui fait office de salle à manger (normes alimentaires et de nettoyage facile), une autre pour la surface de l’éveil et un autre pour la salle de bain. Les besoins sont différents, les revêtements doivent l’être aussi.

Il semblerait que des sociétés soient « spécialistes », en voici une, glanée sur le net au hasard : http://www.kytom.com/Creche/construction.php

J’ai vu de jolies créations, qui stimulent à bon escient la vision du bébé. Le choix des couleurs et des motifs sont très importants. Je vous fais confiance dans le choix !

 tapis

PS Nous reviendrons sur la question du tapis d’éveil dans un prochain post.

 

 

Qui consulter ? Qui croire ?

Quand on a un souci avec son enfant ? Que faire ? A qui se fier ?

  • Les médecins, pédiatres, spécialistes, chercheurs ?
  • Les journalistes (TV, magazines, livres, conférences) ?
  • Les écrivains ?
  • Internet ?
  • La famille, les amis, voisins ?
  • L’assistante maternelle, la directrice de crèche ou maîtresse d’école ?

question

Chacun vous apportera une réponse, sa réponse. En fonction de son histoire, de sa culture, de son expérience (et surtout de ses enjeux personnels !)

La plupart du temps, vous portez en vous une grande partie de la réponse :  observation, bon sens, amour, écoute, introspection, auto-guérison. Il faut croire en soi, se faire confiance, avoir confiance en son enfant, croire au potentiel humain.
Ce sont ces forces qui vous guident le mieux, pas les artifices marketing extérieurs, les discours creux de pseudo spécialistes, qui s’occupent souvent d’enfants beaucoup moins que vous ne le pensez et ne le faîtes vous-même !

 

 

 

Boire de l’eau

Nos enfants ont besoin de boire plus d’eau. Ils ne sont pas conscients de la sensation de faim ni de soif et parfois peuvent passer une journée sans boire, en dehors des repas. C’est pour cela que je propose de mettre à leur disposition, dans la maison et dans le jardin un système d’accès autonome à l’eau et de leur apprendre à aller se servir par eux-mêmes un verre d’eau. Ils aimeront se servir et servir les autres autour d’eux.

Les cellules du corps humain d’un adulte contiendraient 60% d’eau (http://www.futura-sciences.com). Boire de l’eau, c’est hydrater notre corps, aider à l’évacuation des déchets de notre organisme. C’est aussi apaiser les tensions et excitations de nos enfants !

Alors buvons de l’eau, sans modération !

Pour en savoir plus sur le cycle de l’eau sur la planète, voir le documentaire : http://www.sereni.tv/tv/limportance-de-leau-sur-notre-planete/