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La tabouret ou pouf (suite)

Nous avons parlé cette semaine du gros et lourd tabouret. J’ai pu observer cette semaine un nouveau Nido et je vous en livre quelques photos, plus particulièrement celle du « pouf » aujourd »hui.

Je pars donner des conseils au sein d’une association qui accompagne des groupes de bébés-parents. Et je ne manquerai pas de leur parler des quelques mobiliers indispensables au développement du bébé.
C’est facile de penser aux jouets et jeux – appelés « le matériel d’éveil » dans la pédagogie Montessori – penser au mobilier est tout aussi important.

pouf

Le gros tabouret

Je vous propose une photo d’un meuble que je viens de voir comme étant parfait dans une crèche ou à la maison. C’est ce qu’on appelle « le tabouret » dans la pédagogie Montessori. Celui-ci est très beau, haut et grand, idéal pour aider l’enfant à se hisser debout.

Je ne peux vous dire où vous le procurer, mais maintenant que vous en voyez une photo, votre recherche est plus aiguisée. Alors si quelqu’un le trouve dans le commerce, merci de nous le signaler !

 

tabouret1light

Extrait du livre « Montessori pour les bébés » à ce sujet :

L’an passé, durant la formation Montessori niveau I, une amie montessorienne, professeur de yoga et de danse, a proposé aux stagiaires de vivre en accéléré, avec leur corps, le développement du corps du bébé, par des postures effectuées sur un tapis.
Je vous suggère de vous allonger sur le dos, de limiter votre champ visuel et de vous mettre dans la posture du jeune bébé. Puis vous tournerez sur le ventre, soit avec l’aide du bassin en premier, soit avec les épaules en premier, afin de comparer les 2.
Ensuite vous ramperez, en vous aidant des membres supérieurs, puis des membres inférieurs puis des 2. Vous vous agripperez à un lourd tabouret ou une étagère afin de vous hisser grâce à la force de vos bras. Une fois l’ascension terminée, vous apprécierez la nouvelle vision verticale du monde qui s’offre à vous.
Le bébé effectue en une année, toutes ces progressions corporelles. A son rythme, en dépit de tous les obstacles et grâce à toutes les stimulations extérieures, il passe d’un être couché à un être debout. Un nouveau monde s’ouvre à lui, dans lequel, il va se projeter.
Aujourd’hui, nous avons compris le côté physique de cette grande évolution, la prochaine fois, nous nous pencherons sur l’aspect psychologique de ces étapes.
Comment accompagnons-nous le bébé dans cette évolution vers sa verticalité ?

Les miroirs (suite)

« A quoi sert le miroir ? »
Dès que bébé se retourne seul sur le ventre, il peut redresser la tête et voit émerger son image dans le miroir. Il peut ramper tout prêt jusqu’à le toucher de son front, lécher sa propre image et sentir la froideur de cet outil. 
Le miroir stimule plus que la vision, il permet au bébé de prendre conscience jour après jour des mouvements du monde extérieur et des siens.
Au fur et à mesure que progresse sa vue, son champ de vision s’élargit et la compréhension aussi.
Il découvre les autres bébés dans la glace, il leur fait des sourires.
Il essaie de toucher l’image de lui-même renvoyée par le miroir. Il voit pour la première fois ses propres émotions.
Le miroir permet aussi au bébé de voir ce qui se passe derrière lui, de ne pas être surpris par l’arrivée silencieuse d’un adulte ou d’un bruit de l’environnement dont il n’aurait aucune autre information qu’auditive.

Le miroir a aussi une fonction de refléter la lumière, et donc d’en ajouter dans la surface d’éveil de bébé. Soyez attentif si des rayons de soleil pénètrent dans cette zone, ils pourraient éblouir bébé.

Si on ajoute devant le miroir, une barre d’appui (vous en trouverez dans les boutiques de matériel médical), le bébé pourra voir la totalité de ses mouvements de la station horizontale vers le station verticale. Attention : ici le miroir doit non seulement être large mais aussi de toute la hauteur du bébé. J’ai vu des blogs sur le net, avec de jolies photos mais une belle incompréhension : le bébé ne voit que ses pieds lorsqu’il est debout, le miroir ne couvrant que la partie inférieure lors de sa station debout ! Dommage.

PullUpMirrorwithChild

 

Explications du tunnel piklérien

Analysons comme prévu dans le post précédent le tunnel en photo.
Cet objet a été conçu pour répondre aux besoins psychiques, sensoriels et moteurs de l’enfant. Qu’est-ce que cela signifie ?

Sensoriels :

La matière : en bois pour assurer sa solidité, sa pérennité.

Pour le toucher car c’est lisse, doux en température. Le bois a une odeur que nous aimons. Le bois, c’est lourd et donc stable, le tunnel est fixe, ne peut rouler, bouger ni blesser.

La couleur : d’un ton neutre, pas de couleur criardes trop excitants pour la vue.

Moteurs :

L’enfant peut y pénétrer facilement en rampant, à quatre pattes, accroupi.

Il peut en sortir aux deux extrémités et aussi par le dernier module dont seulement deux barres verticales ferment le côté. (j’espère que vous me suivez dans ces explications du tunnel ?)

L’enfant n’a pas la sensation d’être enfermé dans un vrai tunnel puisque de nombreuses ouvertures  visuelles sont de chaque côtés du tunnel. Ceci pour permettre à l’enfant dans le tunnel de continuer à maintenir un contact visuel avec la pièce et les autres personnes. Pour les enfants à l’extérieur, ils peuvent voir quel copain est dans le tunnel, à tout instant. L’enfant n’a pas de sensation de noir ou pénombre, ni de sensation de moins bien respirer comme dans un vrai tunnel.

Enfin, il permet des agrippements faciles pour se hisser de la position assise à la position debout. Soit à partir des barres, soit à partir des rebords au sommet du tunnel.

Certains enfant plus grands vont essayer de monter et ramper sur le tunnel, voire réaliser des figures encore plus acrobatiques. Les multiples prises, potentielles dans cette architecture, les aideront à gagner en assurance et confiance. Pour la tranquillité de tous, il faudra prévoir une moquette bien épaisse en dessous, pour la tranche d’âge déjà bien à l’aise au niveau de la station debout.

Psychique

Vous avez sans doute du remarquer que le tunnel n’est pas de forme rectiligne. Ceci dans le but de faire prendre une direction légèrement différente à l’enfant durant son parcours dans le tunnel. Sur la plan moteur, l’enfant n’effectue pas les mêmes mouvements. De plus visuellement, on ne voit pas à travers le tunnel puisque l’angle évite la vision rectiligne. C’est un autre détail important. L’enfant doit réfléchir sur ce qu’il peut y avoir au bout du tunnel, au fur et à mesure qu’il avance mais et aussi quand il est à l’une de ses extrémités.

Le tunnel est plat. Ce qui a pour conséquence qu’on peut y poser des objets sur le sommet. Bien utile aussi, pourquoi pas. Et puis, il est modulaire, car certains fournisseurs ont prévu la possibilité d’ajouter des modules cubiques ou non, avec barreaux ou sans.

Enfin, l’enfant a un libre accès au tunnel, ses mouvements sont libres, sous la surveillance attentive d’un adulte.

Alors convaincu par le tunnel piklérien ?

 

 

Un bébé tonique

Dimanche 9 août 2009

Il paraît que je suis « tonique », voire remuante. Et ce dès le début. Un mois après ma sortie de la maternité, je suis allée au service après-vente de la néonatologie, revoir le gentil docteur qui avait supervisé mes soins. J’ai beaucoup bougé dans tous les sens qu’il voulait et même d’autres, et ça lui a bien plu et on a pu repartir rapidement. Et à chaque fois que je vais voir un gentil docteur qui vérifie que je continue à aller bien, je bouge beaucoup et ça lui plaît. La dernière fois, en mai, j’ai escaladé plusieurs fois la table d’auscultation (il y a un escalier, c’est tentant tout de même), j’ai couru partout dans la pièce et  j’ai bien entendu fait un petit pipi par terre (mais ça il a l’habitude).

Un bébé tonique, ça ne reste pas tranquille là où on le pose, voire ça proteste pour qu’on l’emmène vers les objets qui l’intéressent. Ou carrément ça gigote et se retrouve par terre à côté du joli tapis douillet préparé par Maman.

A 5 mois

A 5 mois

Le sol est dur

Le sol est dur

Pour ma part, dès que j’ai pu, je me suis mise debout. Une fois debout, je voulais également prendre des objets dans les mains et comme je perdais l’équilibre ça m’énervait beaucoup.  Et puis un jour, j’ai pu faire les deux en même temps et ce fut le début du bonheur !

A demain

BBF

PS : pour le fun :

BBF à un mois et 15 jours - 11h22

Hop, à l'horizontale - 11h22

A 11h23, essayons la verticale

A 11h23, essayons la verticale

11h25 - Finalement, l'oblique c'est rigolo !

11h25 - Finalement, l'oblique c'est rigolo