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La pulsion du nouveau-né : l’exploration

« Le Dr. Maria Montessori a eu l’intuition du fait que l’une des premières pulsions humaines du nouveau-né est de construire quelque chose en lui qui lui permette non seulement de se mettre en relation avec son environnement, mais qui, pour le reste de sa vie, agisse comme une sorte de boussole intérieure liée à toutes sortes de choses, y compris cette autre dimension qui incarne l’une des pulsions les plus puissantes de l’homme et l’aide à trouver tout ce dont il a besoin pour satisfaire ses besoins : l’exploration. » Mario Montessori

developpement

La vie psychique du nouveau-né

foetus

Si l’enfant pouvait comprendre à sa naissance, il se poserait ces questions (extraites de l’oeuvre de Maria Montessori la mente del bambino.

« Comment pourrais-je assumer les si difficiles fonctions que toi ma mère tu as assumées pour moi ?

Comment digérer et respirer ?

Comment résister aux terribles changements de climats du monde ? »

 

 

La peau du nouveau-né

Le VERNIX

Le vernix caseosa, formé de sécrétions sébacées et de cellules cutanées desquamées, est très adhérent à la peau. Il se forme au cours du huitième mois de grossesse et subsiste surtout dans les plis à la naissance. Il protège la peau du fœtus du contact avec le liquide amniotique. Une coloration jaune foncé de cet « enduit » peut indiquer une souffrance fœtale, surtout dans les cas de dépassement du terme. La toilette du nouveau-né permet d’éliminer sans difficulté cette substance.

source : Larousse

Ayant accouché soit à l’hopital, soit à la clinique en France, avec 18 ans d’intervalles au total entre mes enfants, j’ai pu constaté les effets de modes du discours du corps médical.
Concernant le sujet du « vernix », nous sommes passés du bain obligatoire et rapide donné par le Papa (s’il est d’accord) dès la naissance, dans une petite baignoire au bas de la table d’accouchement à la proposition inverse qui consiste à essuyer le plus gros du vernix et laisser la peau du bébé l’absorber naturellement.

Selon moi le miracle de la Vie permet qu’elle continue depuis des générations.  Ce vernix protégeait le foetus dans le liquide amniotique, il le protège dans la nouvelle ambiance à l’air libre.

Préparez toutes ces questions importantes sur l’accueil du nouveau-né : ambiance de la pièce, personnes présentes, les premiers gestes.

Posez-les à la structure dans laquelle vous souhaitez accoucher. Si c’est à la maison, prévoyez aussi ce temps d’acceuil avec précautions.

Un petit être va naître, acceuillons-le avec amour, douceur et joie.

L’attirance du nouveau-né

Ce matin j’ai pu voir de très près une petite fille « nouveau-né » de la semaine. Nous étions à une fête d’une école et ce petit être vivant a eu un succès auprès de tout le monde, de façon unanime et magique. BBG était très intrigué, il imitait ses gestes, il s’en est approché à plusieurs reprises et avait envie de la toucher. Une autre petite fille de son âge est venue s’installer assise par terre à côté de la maman et a commencé à entrer en communication avec la Maman au sujet du bébé. Elle était hypnotisée par ce petit enfant. Quand la Maman a pris une couverture afin d’isoler son bébé pour la tétée, cette petite fille a soulevé ce tissu pour voir ce qui se passait dessous.

Enfin, j’ai pu observé que les adultes qui voyaient ce petit bébé réagissaient avec un sourire, un étonnement, une avancée physique. Une dame a même demandé à la maman si elle pouvait faire une photo.

Quelle est cette attirance ou cet étonnement pour les touts petits bébés fragiles, roses, bras écartés, yeux mi-ouverts, que nous ressentons ?

Le nouveau-né

L’enfant qui nait n’entre pas dans une ambiance naturelle : il entre dans la civilisation où se développe la vie des hommes. C’est une ambiance fabriquée en marge de la nature, dans la fièvre de faciliter la vie de l’homme et son adaptation.

Mais quelle providence la civilisation a-t-elle suscitée pour aider le nouveau-né, pour aider l’homme qui accomplit ce suprême effort de passer, par la naissance, d’une vie à une autre ?

Ce passage devrait être l’objet d’un traitement scientifique en faveur de son existence, l’homme ne rencontre une pareille occasion de luttes et de contrastes et, par conséquent, de souffrances. » Maria Montessori