Voici ce qu’écrit Maria Montessori au sujet du silence dans son livre « L’enfant ».
Cliquez sur l’image ci-dessous pour lire le chapitre.
Voici des photos de tables à langer telles que Emmi Pikler les proposait (ou les aurait proposées) pour les bébés de son orphelinat.
Elles respectent le principe de base que le bébé est un être en constant mouvement car dans une phase de développement accéléré. Et oui, ceci parait évident mais si on compare avec les tables à langer commerciales actuelles, on est loin de respecter ce principe de base. L’enfant est parfois même attaché lors du change; dans un souci de sécurité, certes, mais si on y réfléchissait quelques minutes, on en viendrait à inventer les tables à langer du genre de celles ci-dessus en photo, dénichées sur l’internet.
Les critères de conception sont non seulement la sécurité mais aussi la prise en compte du bébé dans sa globalité : développement physique et psychique. C’est-à-dire que l’autonomie de l’enfant est prônée. On a prévu l’adaptabilité et l’évolution du matériel. On respecte le développement psycho-sensori-moteur du bébé.
Emilie, nous suggère cette conférence sur l’attachement :
Qu’est-ce que l’attachement ?
Quand un bébé pleure, un adulte arrive….
J’ai de nouveaux le plaisir de former des futurs(es) éducateurs(trices) Montessori cet été à Paris. J’en profite pour regarder autour de moi les enfants dans le milieu très urbanisé de cette grande ville.
Concernant le portage, je vois des porte-bébés de toutes sortes, très colorés. Des papas qui portent joyeusement leur bébé avec le sourire.
Hélas, les vendeurs de produits proposant le portage du bébé face au monde font encore du chiffre !
Il faut faire passer le message à ce sujet.
Concernant les poussettes, je vois beaucoup de modèles différents car je prends le bus pour circuler dans Paris, tout comme les poussettes qui peuvent descendre et monter des bus grâce à la plate-forme dont les autobus sont équipés. Hélas la qualité de ces objets laisse nettement à désirer, les enfants ne sont pas convenablement assis ni sécurisés. Je vois des petits cous tout tordus et violentés par des secousses rudes pour leur muscles.
Je traverse les parcs publics et j’ai pu voir des bacs à sable remplis de joli sable bien jaune !
Les enfants en maillot de bain jouent avec des seaux et des pelles.
Bons nombres d’enfants sont en centre de loisirs pendant que les parents travaillent et les petits enfants portent une étiquette soit sur le ventre, soit dans le dos. J’ai vu des systèmes de cordelettes de sécurité pour encadrer un groupe d’enfants lors de la circulation dans les rues (ci-dessous).
N’oubliez pas d’emmener régulièrement les petits enfants dans la vraie et grande Nature !
C’est une chanson que j’aime écouter parmi bien d’autres du répertoire de Jean-Jacques Goldman. Récemment, je me suis dit que le sujet était très montessorien : les mains.
Maria Montessori attire notre attention sur le travail des mains de l’enfant. Dans l’environnement du bébé, nous proposons beaucoup de matériels sensoriels dans le but de développer la coordination main-oeil, la concentration, les muscles, l’intelligence de l’enfant.
Le bébé découvre très tôt ses petites mains, ses organes de préhension, qui tout au long de sa vie vont lui amener la nourriture, les outils, les livres, une ouverture au monde. D’ailleurs, je vous écris cet email sur le clavier de mon ordinateur, et je suis connectée indirectement avec vous !
Quand on observe nos mains, on découvert tous les pouvoirs dont elles sont pourvues : elles vont nous permettre de caresser la peau très douce du bébé, de sentir la chaleur de sa peau. Elles vont apaiser son énergie, si on les pose délicatement sur son corps. Elles vont envelopper son petit corps.
Plus fort encore, les mains sont à elles seules un langage ! (cf la langue des signes)
« Tendre une main », « donner la main », « donner un coup de main », « se prendre en mains » autant d’expressions verbales positives sur le lien créé par la main de l’homme avec l’homme.
Bébé du haut de son trône !
Les designers de meubles pour bébé rivalisent d’idées et de créativité afin de mettre le bébé à la hauteur de la table des parents.
Dans la pédagogie Montessori, nous proposons plutôt des meubles conçus pour les enfants. C’est-à-dire des meubles qu’ils peuvent utiliser en toute autonomie. La chaise haute n’a donc pas de place dans l’environnement du bébé. On lui propose une petite chaise sur laquelle il peut s’asseoir seul en toute sécurité, puis une table. L’enfant s’y assoit pour prendre ses petites collations.
On n’a pas besoin d’attacher bébé avec un harnais, dans ce cas.
Si besoin, l’adulte prendra bébé sur ses genoux pour l’amener au niveau de la table des adultes, pour un repas ou un temps d’activité.
Nous vous souhaitons un très bel été à chacun.
Passez de bonnes vacances avec vos enfants mais souvenez-vous qu’il a besoin de surveillance et sécurité !
L’occasion pour moi de vous donner quelques liens, une fois n’est pas coutume.
Les premiers gestes en cas de noyade
http://www.mysecurite.com/protection-personnes/enfant-protection-personnes/
Préparer bébé au soleil
http://www.espritsante.com/24-psychologie-520-COMMENT+BIEN+PREPARER+VOTRE+BEBE+AU+SOLEIL+.html
un jeu en ligne, à faire durant l’été, pour les plus grands sur les risques de la maison
http://www.edf.com/html/defi/jeu.html
L’Académie de formation de Tout Montessori en France a formé quelques assistantes maternelles de la MAM « Le jardin des rêves ».
A l’issue de la formation, celles-ci ont opéré des changements et ajustements dans la pédagogie auprès des enfants de la structure :
A suivre…
En réalité, je pense que le nombre des « sens » est infini. Nous pouvons ressentir de l’intérieur et aussi par le monde extérieur beaucoup de sensations.
Tout d’abord, c’est notre corps qui va nous amener les informations sur le monde qui nous entoure dans l’instant :
Nous ressentons aussi plus ou moins consciemment l’humidité dans l’air, les présences vivantes, les nuisances (électricités, chaleurs, toxicité), l’orientation géographique, l’altitude, les événements…
Plus subtiles, les sensations dans notre corps nous permettent un lâcher prise ou non et ont un impact sur notre comportement. Nous ressentons :
L’Education sensorielle serait celle qui permet à l’enfant d’être connecté avec lui-même et avec le monde extérieur. Celle qui lui permet d’apprendre à ressentir son état, et à s’adapter aux situations.
Tout ceci, assurément, l’enfant l’apprendra en connexion directe avec la réalité, la Nature et pas avec une tablette numérique !
Je vous parle de ce sujet, car parmi nos albums en vente, celui sur « le sensoriel » se vend moins que les autres ? Il faut donc réexpliquer l’importance de cette dimension dans la pédagogie de Maria Montessori.
L’enfant a besoin d’amour. C’est indéniable. Nous le savons; mais il est utile de le rappeler de temps en temps. Qu’est-ce que concrètement cela signifie? Cela se traduit en paroles et en actes.
Les parents diront à leur enfant « Je t’aime », « Je suis heureuse que tu sois là », « Je te donne de l’amour ». Les autres personnes s’adresseront à l’enfant avec beaucoup d’amour, d’écoute, de joie et d’empathie.
En actes, cela signifie passer des moments vrais et profonds avec l’enfant. Cela signifie beaucoup de respect et d’attention, afin de répondre positivement.
On en a déjà beaucoup parlé, cela signifie qu’il faut adapter l’environnement et l’ambiance aux enfants, le temps qu’ils deviennent des adultes.
Dans l’expression du titre de ce blog, il y a le mot nourrir. On peut le prendre au premier degré et être attentif à la nourriture que l’on va proposer à l’enfant et à celle qu’il va accepter, prendre et demander. Son choix ne sera pas forcément conforme aux conseils nutritionnels divulgués par les spécialistes.
Cependant, je pense que l’enfant sait mieux que quiconque, ce qu’il aime et ce dont il a besoin pour se sentir pleinement nourri. Hélas, l’ambiance environnante a tendance à ne pas lui faire confiance sur ce sujet là non plus. Et nous participons au détournement des perceptions sensorielles de l’enfant de lui-même.
Dommage, il aimait le citron et les câpres, mais pas nous. Il aimait le pain et la viande mais aucun légume. Hélas, ce n’est pas dans notre culture. Alors on va à chaque repas, reparler de cela, lui proposer un légume dans son assiette, voire pire, menacer et faire du chantage !
Et nous, mangeons-nous tout ce que nous conseillent les nutritionnistes ?