Archives de catégorie : Emotions

La LSFBB c’est du bonheur pour tous !

Une assistante maternelle qui vient de finir sa formation e-learning sur la langue française des signes pour bébés nous écrit :

Bonjour Murielle, 

Me voilà au bout de ma formation LSFBB avec le dernier cours réalisé hier.
Comme vous avez pu le constater, j’ai pris mon temps pour faire cette formation car j’ai souhaité mettre en pratique au fil des leçons ce que j’apprenais.
Donc afin de que chaque nouvel apprentissage soit bien intégré et assimilé, je me tenais à un maximum de 3 cours par semaine.

Merci pour cette formation très riche et ludique, qui permet à chacun de pouvoir acquérir les bases de la LSF selon ses propres rythmes et affinités.

En effet personnellement c’est en mettant en pratique à travers les phrases proposées que j’ai pu avancer sans difficulté dans mes apprentissages, et les enfants que j’ai en accueil se sont régalés avec les chansons signées qu’ils redemandent régulièrement.

Quel bonheur après à peine 2 mois de mise en pratique de voir G. 7 mois et demi me signer « couche » (à sa façon certes mais le mouvement des mains était bien là) et son visage rayonnant lorsque je suis allée la changer : elle avait été comprise !

L. 16 mois ne parle pas encore, et s’est très vite approprié les signes : encore, gâteau (au hasard ! 😉 ), eau, boire… mais aussi : câlin, musique, écouter.

Je suis stupéfaite de constater avec quelle facilité ils s’approprient la LSF !

En dehors de ces « nouveaux » échanges sans prix, c’est également de voir la satisfaction de mes parents employeurs de me voir utiliser la langue des signes avec leurs enfants qui me conforte dans mon bon choix de vouloir la proposer dans notre quotidien.

Voilà vous l’aurez compris suite à ma formation LSFBB je vais la proposer et l’intégrer dans mes activités/ateliers du quotidien 😉

Nos chansons sont maintenant également toutes signées.

Merci pour ce magnifique cadeau que vous m’avez fait.

Au plaisir

Hélène

Ordre intérieur selon Maria Montessori

tapis

Maria Montessori, doctoresse familiale à son époque,  visite des famille et voici ce qu’elle constate : un enfant s’agitait avec la personne qui lui donnait son bain. Il était tellement habitué à une routine de gestes qu’il réagissait vivement. C’est ce qu’elle appelle un désordre intérieur. La nouvelle personne qui lui donnait le bain devait être gauchère car elle tenait l’enfant à l’envers dans la baignoire. Cela suffisait à gêner le bébé.

L’ordre est une des périodes sensibles, que traverse tout enfant. Elles permettent à l’enfant de prendre conscience de l’environnement et de l’ambiance afin de servir son propre développement avec force et efficacité.

Le bébé est incroyable

Le bébé est un individu, une personne unique, un incroyable être humain.

En moins de 2 ans, il gravit les marches dans tous les sens du terme pour accéder au rang d’être à part entière.

bain

Hier j’ai vu un tout petit nouveau-né recroquevillé dans le porte-bébé de sa maman, une belle image du bonheur et de la capacité qu’il a déjà en dépit de sa petite taille. Il émane déjà tant d’énergie que beaucoup de regards se tournent spontanément dans sa direction.

Voici ce que la vue du bébé inspirait à Maria Montessori : « Près de l’enfant la méfiance s’évanouit; nous devenons doux parce que, réunis autour de lui, nous sentons se réchauffer en nous la flamme de vie qui subsiste là où la vie a ses origines. »

 

Dépendance et interdépendance

Devenir indépendant alors qu’on est dans l’interdépendance.paleon Je lisais un extrait d’article intéressant sur ces sujets qui sont au coeur de la pédagogie Montessori.

Katherine-Symor-Le-cycle-de-la-dépendance

http://blog-fr.coaching-go.com

Avons-nous en tête ces deux objectifs qui peuvent paraître paradoxaux lorsque nous nous adressons aux enfants ?

 

Le secret du bonheur : un peu de philosophie ne fait jamais de mal !

Le père, l’enfant et l’âne.

le sage et l'âne

Un enfant demande à son père :
– Dis papa, quel est le secret pour être heureux ?

Alors le père demande à son fils de le suivre ; ils sortent de la maison, le père sur leur vieil âne et le fils suivant à pied.
Et les gens du village de dire :
– Mais quel mauvais père qui oblige ainsi son fils d’aller à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison, dit le père.

Le lendemain ils sortent de nouveau, le père ayant installé son fils sur l’âne et lui marchant à côté. Les gens du village dirent alors :
– Quel fils indigne, qui ne respecte pas son vieux père et le laisse aller à pied !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant ils s’installent tous les deux sur l’âne avant de quitter la maison. Les villageois commentèrent en disant :
– Ils ne respectent pas leur bête à la surcharger ainsi !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Le jour suivant, ils partirent en portant eux-mêmes leurs affaires, l’âne trottinant derrière eux. Cette fois les gens du village y trouvèrent encore à redire :
– Voilà qu’ils portent eux-mêmes leurs bagages maintenant ! C’est le monde à l’envers !
– Tu as entendu mon fils ? Rentrons à la maison.

Arrivés à la maison, le père dit à son fils :
– Tu me demandais l’autre jour le secret du bonheur. Peu importe ce que tu fais, il y aura toujours quelqu’un pour y trouver à redire.

Fais ce que tu aimes et tu seras heureux !

« Mon bébé a peur »… « J’ai peur ».

Les enfants expriment leurs peurs. Comment les accueillons-nous ?

peur

Quelle sont les peurs des enfants ? D’où viennent-elles ?
Cela varie suivant l’âge de l’enfant et aussi suivant le contexte social et éducatif. Si son entourage est serein, il sera tranquille, à priori. Pourtant il sursautera à un bruit nouveau, sera inquiet d’une nouvelle situation. Ne minimisons pas toutes les nouveautés imposées aux petits enfants. (cf les livres de Maria Montessori sur le sujet).
Les sentiments de peur sont normales et nous pouvons aider l’enfant à les comprendre et les accueillir.

Nous projetons nos peurs et les enfants les absorbent, les reçoivent, les perçoivent.
Quelles sont ces peurs et sont-elles légitimes ?
– La peur de mal agir, de trop faire ou pas assez. « Peut-on trop cajoler un enfant ? »
– La peur d’échouer en tant qu’éducateur, quand on se sent responsable de tout ce que fait et dit son enfant. « J’ai peur qu’il ne se comporte pas bien chez ses amis. »
– La peur de passer à côté de quelque chose (tout se joue avant 6 ans est un exemple du pire livre à conseiller aux adultes dans ce cas)
– La peur d’être trop sévère ou d’être trop laxiste. « Je ne veux pas punir mon fils ».
La peur émotionnelle : « Je n’aime pas assez mon enfant », « J’aime plus ma fille que mon fils », « Mon fils ne m’aime pas ».
– La peur pour l’avenir de son enfant. « J’ai peur qu’il ne tombe malade ». « J’ai peur qu’il échoue ».

« Tu dis que tu aimes les fleurs et tu leur coupes la tige,  tu dis que tu aimes les oiseaux et tu les mets en cage, tu dis que tu m’aimes alors moi j’ai peur. »

L’exemple de l’adulte

« Le véritable guide pour la construction psychique de l’enfant sont les exemples donnés par l’attitude des parents et l’attitude du groupe d’adultes dans son environnement. » Mario Montessori

monter

Ce jour-là, nous (mes deux fils et moi-même) étions partis en randonnée et le chemin commençait à monter de plus en plus. Deux étudiants chinois nous avaient doublé au pied du chemin abrupt. Soudain nous les avons vu redescendre simplement afin de nous venir en aide, étant donné que le degré accidenté s’accentuait de plus en plus.

Ces deux jeunes étaient en France pour étudier la langue française à l’université. Ils ne parlaient pas encore très bien notre langue mais nous avons pu communiquer et les remercier chaudement de leur main tendue (au sens propre comme au sens figuré).
Une belle atittude dont mon fils de 6 ans a été spectateur.

 

La grande portraitiste française : Élisabeth Vigée Le Brun

Jeanne Julie Louise Le Brun se regardant dans un miroir"

Si vous ne la connaissez pas encore, je vous invite à la découvrir. Une femme artiste peintre française, pleine de talents qui a su donner vie à ses oeuvres dont la plupart sont des portraits.

Elle n’a hélas jamais eu de grande exposition à son nom.

Comment ne pas penser aussi à la très jolie poésie de Guillaume Apollinaire, Yvonne « l’Aquarelliste » aux portraits, qui a baigné mon enfance ?

En conclusion, les enfants aiment les portraits d’enfants et les poésie parlant d’enfants, pensons-y.

 

Un cadeau de Noël pour bébé ?

La saison des fêtes de fin d’année est déjà enclenchée.
Se pose la question des cadeaux, et plus particulièrement des cadeaux pour bébé.
A quel âge un enfant prend-il conscience de ce qu’est un cadeau ?
D’ailleurs, qu’est-ce qu’un cadeau pour vous ?

Un article du NYT (sorry in Engkish : http://www.nytimes.com/2007/12/11/health/11well.html?_r=1 ), décortique les fonctions psychologique et social du cadeau.
Que vous en offriez ou pas, cela a une signification.

Quelques pistes (de notre cru)  :

  • Privilégiez le cadeau utile, le plus longtemps possible (les bébés grandissent si vite !)
  • Choisissez avec vos mains, votre nez, vos oreilles et non pas les yeux uniquement. Fermez les yeux pour mieux apprécier les ressentis procurés par l’objet.
  • Eliminez tout ce qui est en plastique, tout ce qui est sucré, tout ce qui ne se range pas dans une boîte…
  • Fabriquez vous-même le cadeau car il sera unique et sans doute vous permettre une véritable connexion avec votre bébé.

cadeau