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Sécurité des bébés : les portes

Il y a un danger dans les maisons et dans les structures d’accueil des petits enfants, sur lequel il faut sérieusement aménager l’intérieur : les portes.

L’enfant peut claquer la porte ou elle peut se claquer du fait d’un courant d’air. Pour empêcher cela, il faut un système d’anti claquement de porte. En voici un installé dans une classe enfantine Montessori.

Il s’agit de volumes de mousse appliqués directement sur la porte.anti claquement

En voici un autre, glané sur le net, facile à fabriquer (pour les habiles de leurs mains). Il suffit d’un morceau de tissu épais sur lequel on applique un système d’accroche pour fixer l’objet sur la poignée de la porte (côté intérieur et extérieur).

 

L’enfant peut se pincer les doigts dans la fermeture de la porte. (Une collègue éducatrice montessori, a eu le doigt pincé dans sa propre maison quand son mari a refermé la porte sans prendre garde.)

Alors remédions à ces dangers potentiels !

 

Des bâtiments conçus pour les bébés

Révons un peu de locaux conçus pour les enfants. Dans ce post, abordons le sujet du champ de vision quotidien des enfants.

Pour cela nous allons faire un peu d’exercice physique.
Mettez-vous ventre à terre et regardez autour de vous. Tournez-vous sur le dos, et observez.
Maintenant, mettez-vous à genoux et demandez à une personne proche de vous de s’approcher de vous. Que voyez-vous, que constatez-vous ?

Tournez la tête vers la fenêtre ou la porte. Que voyez-vous, que constatez-vous ?

Dans la photo de gauche, nous sommes dans le nido (voir posts précédents sur le sujet) et l’éducatrice est obligée de soulever le bébé dans ses bras pour lui montrer les enfants de l’autre côté de la fenêtre. Bravo à elle et dommage pour la conception du bâtiment.

Dans la photo de droite, il s’agit d’une classe 3-6 ans, au Québec (je viens de passer un mois à former des éducateurs, éducatrices), qui a été conçue par un architecte. Il a réfléchi à la taille des enfants : les fenêtres sont nombreuses et très basses pour que les enfants puissent voir le jardin extérieur depuis la classe, sans monter sur une petite chaise.

« J’aime ça » comme diraient les québécois que je salue cordialement.