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Miam miam glou-glou machine

Aujourd’hui démarre la Semaine mondiale de l’allaitement maternel qui est un événement permettant de diffuser le plus d’informations possible sur l’allaitement afin de permettre à celles qui le désirent de mener sereinement à bien l’allaitement de leur enfant.

SMAM 2010

SMAM 2010

Tout ce battage médiatique peut indisposer celles qui n’ont pas voulu ou pas pu faire ce choix, mais il faut bien préciser que le but n’est pas de les culpabiliser, mais de rétablir l’équilibre d’information entre l’allaitement naturel devenu très méconnu et l’allaitement artificiel qu’on a fait passer pour LA norme. De toutes façons, les mères ont toujours tort ! 😉

Aujourd’hui, des dizaines de courageuses ont participé à une Grande Tétée quelque part en France, partie émergée de l’iceberg destiné à frapper les esprits. Et pour cela, ces mamans se réunissent pour allaiter en public leur enfant.

Les auteures de ce blog ont allaité ou pas, longtemps ou pas, ça s’est bien passé ou pas. Chez nous,  BBF/Poussin (31 mois) est toujours allaitée à volonté, ce qui peut se traduire par quelques nuits agitées comme la nuit dernière où elle a réclamé plusieurs fois. Elle est un peu patraque ce matin, c’était donc bien un réconfort autant que de la nourriture qu’elle cherchait. (Nota : BBF a aussi eu des biberons de lait artificiel entre 0 et 6 mois et consomme des tasses de lait de vache plusieurs fois par jour maintenant, on est pragmatique à la maison).

Je n’ai rien à dire de plus qui ne soit déjà bien dit ailleurs, aussi je termine par un lien vers l’excellent article de La Poule Pondeuse qui a le mérite d’être clair et informatif (et aussi un peu humoristique).

PS : Juste un petit mot pour dire que les papas ont un rôle beaucoup plus important qu’ils le croient dans la réussite de l’allaitement de leur enfant. Ils n’ont souvent pas idée de l’importance qu’a leur soutien à leur femme. Qu’ils aient à l’esprit l’image de la maman qui tient le bébé dans ses bras, elle-même entourée par les bras sécurisants du papa qui se réconforte à leur contact.

Arrivée en fanfare

Vendredi 7 août 2009

Comme vous ne me connaissez pas depuis le début, voici un petit résumé pour expliquer les différentes étapes de mon développement.

Pour commencer, je suis arrivée avec presque 2 mois d’avance sur les prévisions. Toute la famille a été chamboulée, et moi ça m’a fait tout drôle de me retrouver dans une boîte en plastique entourée de bruits (beaucoup de bruits et de sonneries d’alarmes diverses qui se déclenchaient dès que moi ou un de mes petits copains oubliait de respirer un peu trop longtemps ou loupait un battement de cœur) et de lumières (ma boîte était près de la vitre du  couloir qui était allumé jour et nuit ; c’était pratique pour les visites, mais un peu brutal pour mes petits yeux).

Pour moi tout s’est bien passé, j’avais juste à grossir encore un peu et à arriver à réguler moi-même ma température et avaler toute seule le lait de Maman. Je ne suis restée que 3 semaines dans cette annexe du ventre de Maman. Comme Papa et Maman venaient me voir tous les jours et me tenaient contre eux pendant au moins 2 ou 3 heures,  j’y ai pris goût et j’étais pressée de partir avec eux et j’ai fait très vite tous les progrès requis.

Premier jour, premier contact

Premier jour, premier contact

Papa et Maman ont un peu surpris les médecins et les infirmières, car ils étaient très cools et très confiants. Pour eux tout ne pouvait que bien se passer, et c’est ce qui s’est produit.

N’empêche que ça leur a donné de bonnes excuses pour faire avec moi des trucs souvent critiqués par l’entourage : me faire dormir dans leur lit ou sur eux, me donner le sein  à la demande, me prendre dans les bras, me porter en écharpe, ne pas me laisser pleurer sans tenter de m’apporter une consolation (ce qui n’a pas été évident car j’étais un peu « BABI » * sur les bords) … Il paraît que ça s’appelle du maternage proximal et que ça revient à la mode. Tant mieux alors ! Parce que Maman trouve plein d’informations et d’encouragements maintenant.

A demain.

BBF

« BABI »* : bébés aux besoins intenses