Un bébé pleure….

Alors que je travaille pour 4 semaines en plein Paris, j’entends tous les soirs les cris d’un très jeune bébé. Ce ne sont pas des pleurs mais des cris. Cela résonne dans la cour intérieure parisienne. Pourquoi ce bébé pleure-t-il ? Que font les personnes qui en prennent soin ? Combien de personnes entendent ? Combien le supportent ? Combien de temps cela va-t-il durer ?

Doit-on laisser pleurer un bébé ?
La réponse est non, assurément.
Alors pourquoi les parents le font-ils ?
Par fatigue, par méconnaissance, par solitude, par négligence.

Un bébé n’est pas obligé de pleurer.

C’est un petit être vivant qui grandit et ses rythmes et besoins biologiques sont très différents de ceux des adultes. Il a besoin de plusieurs mois pour grandir au point de s’approcher des cycles de sommeil nocturnes des adultes.

Par conséquent, les parents et tous ceux qui en prennent soin, ont besoin de solidarité pour se passer le relais le jour comme la nuit et répondre aux besoins vitaux du bébé.

De plus, un bébé demande une organisation, du matériel très spécifiques.

Comment calmer un bébé qui pleure ?
Tout dépend de la cause de ses pleurs. Un bébé n’est JAMAIS capricieux : il exprime une peur, une faim, une douleur, un mal-être.
Un contact humain très proche suffit souvent à apaiser les pleurs. Porter son bébé, le bercer, le masser, le caresser, lui chanter une berceuse sont les premiers réflexes humains. Si on ne parvient pas à apaiser, c’est que la cause est profonde.
Evitez tout énervement, stress, inquiétude inutiles. Appuyez-vous sur une personne solide psychologiquement et pas épuisée mais au contraire en capacité de prendre le relais à votre dépassement passager de la situation.

Appelez SOS bébés ou SOS parents en détresse !
Et oui, plusieurs adultes sont indispensables à l’éducation d’un seul bébé !

5 réflexions sur « Un bébé pleure…. »

  1. Ladybug

    Pourquoi lorsque l’on entend un bébé pleuré on imagine qu’il est seul et que les parents ne font rien ?
    J’ai eu ma première qui a hurlée pendant des heures, chaque jour, même en écharpe, même bercée … parfois encore plus dans nos bras que dans son berceau … sans aucune cause médicale trouvée, sans que rien ne la calme. Elle n’était pas seule mais nous la prenions ou non dans nos bras suivant ce qu’elle nous montrait … nous restions près d’elle à lui parler … elle hurlait … puis un jour plus rien sans aucun changement découvert dans nos vies … ces épisodes resteront un mystère.

  2. Murielle Auteur de l’article

    Il semble que le sujet soit tabou étant données certaines réactions reçues au sujet de ce post. Cela veut dire qu’il y a matière à réfléchir sur la question.

  3. Laure

    Moi aussi, j’ai honte mais j’ai laissé mon fils pleurer deux ou trois fois jusqu’à épuisement, j’étais impuissante et épuisée. J’espère que mes voisins n’ont pas imaginé que je le détestais ou que je l’avais abandonné à son triste sort, j’étais à côté mais… j’en pouvais plus…

  4. Josette GABRIEL

    Sujet sensible s’il en est tant il nous touche au plus profond!
    Le livre « Pleurs et colères du nourrisson » d’Aletha SOLTER offre vraiment des pistes pertinentes même si à sa lecture les réactions peuvent être vives…à lire « à froid »!!!
    Et surtout, surtout penser aux relais possibles pour pouvoir prendre un peu de distance et mieux revenir.

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