Extraits de « L’Education et la Paix » de Maria Montessori

« Nous devons croire à l’enfant comme à un messie, comme à un sauveur capable de régénérer la race humaine et la société ».
« La déficience, la faiblesse, la servitude et l’arrêt de la personnalité sont toujours le résultat d’une éducation qui n’est qu’un affrontement aveugle entre le fort et le faible. »
« L’enfant d’âge scolaire qui est continuellement découragé et réprimé en vient à manquer de confiance en lui. Il souffre d’un sentiment de panique qui porte le nom de timidité, de manque de confiance en soi,qui, chez l’adulte, prend la forme de la frustration, de la soumission, et de l’incapacité à résister à ce qui est moralement mauvais. »
« L’obéissance contrainte de l’enfant à la maison et à l’école, une obéissance qui ne prend pas en compte les droits de la raison et de la justice, prépare un adulte qui se résignera à n’importe quoi et à tout. »
« Deux choses sont nécessaires pour la paix dans le monde, tout d’abord, un homme nouveau, l’avènement d’un homme meilleur, et ensuite la construction d’un environnement qui ne doit plus fixer les limites aux aspirations infinies de l’homme. »
« Nous devons retrousser nos manches et faire de l’enfant notre préoccupation principale. Les efforts de la science doivent se centrer sur lui, car il est la source et la clé des énigmes de l’humanité. »
« Les forces qui créent le monde sont précisément celles qui doivent créer la paix. »
« Si nous cherchons un être pur sans idées philosophiques préconçues ni idéologie politique et également éloigné des deux, nous trouvons cet être neutre qu’est l’enfant. »
« L’enfant doit être au centre de nos préoccupations lorsque nous cherchons des voies vers la paix. »