Henri a bientôt 3 ans, il saute sur le grand trampoline, un filet protège des chutes. Il aime cette activité. Malheureusement, il saute déjà au moment où sa maman pénètre elle aussi dans le trampoline par l’ouverture ! Il bascule en arrière, et tombe sur une planchette en bois qui permettait d’accéder au trampoline. Sa maman se précipite. Elle entend ses pleurs et voit ses larmes. L’enfant lui indique l’endroit de sa souffrance. Sa maman l’entoure physiquement et psychologiquement et essaie de l’apaiser.
Si on observe les faits, on constate que Henri se fait mal physiquement puisqu’il est tombé de haut, en arrière et a cogné son corps. Sa maman n’a pas pu voir quelle partie a heurté la planche de bois. Elle a juste vu disparaître son fils vers le bas et elle a entendu le bruit du choc.
Si on continue l’observation, on s’aperçoit qu’il pleure, puisqu’il a des larmes. Ensuite, il se plaint d’un endroit précis de son corps. En l’occurrence sont épaule gauche.
Il dit «J’ai mal», «Pourquoi je suis tombé ?», «Soigne-moi Maman».
Cette chute a donc touché son enveloppe corporelle (épaule), son enveloppe émotionnelle (pleurs) mais aussi sont enveloppe mentale (pourquoi ? qui ?) et son enveloppe spirituelle (je vais guérir, guéris-moi s’il te plaît).
Ses cellules vont stocker cet ensemble de ressentis. Il s’agit d’un traumatisme physique mais aussi psychologique. Le vécu ou l’ensemble des événements qui suivent ce choc seront gravés dans les différentes mémoires de l’enfant.
Si les suites des circonstances sont apaisantes, Henri se souviendra de l’issue heureuse de cet événement. Si les suites sont une escalade vers la peur, les cris, les menaces, les hésitations, le déni… Henri se souviendra de l’issue malheureuse de cet événement.