Les programmes bénéfiques aux bébés

Nous nous appuyons fortement sur les programmes basés sur la pédagogie Montessori. c’est-à-dire sur le respect des périodes sensibles chez le bébé. Quelles sont-elles ?

Entre 0 et 3 ans, l’enfant passe du stade de nouveau-né à celui d’un petit être qui affirme ce qu’il veut et ce qu’il ne veut pas. En trois années, il explore le monde dans lequel il doit évoluer. Avec son corps et ses sens, il trace son chemin personnel et grandit dans toutes ses dimensions.

Les programmes bénéfiques pour le développement moteur du bébé sont finalement encore peu nombreux. Il faut une grande salle, du matériel de psychomotricité et puis surtout du temps laissé à chaque bébé pour explorer. Les salles sont souvent trop petites, sur-équipées de matériels en plastique encombrants, inutiles ou inadaptés (baby relax). Albert Coeman et Emmi Pikler sont d’excellentes sources d’inspiration sur ce sujet.

Les programmes bénéfiques pour le développement de son intelligence sont encore à inventer. Quelques tentatives sont en cours mais nous n’avons pas encore admis que l’ambiance et l’environnement nourrissent l’intelligence du bébé.
Le programme de langue française des signes pour bébés (LSFBB) lui donnera une langue supplémentaire précoce. Le bébé naît naturellement bilingue, qu’on se le dise !

Il faut veiller également à mettre le bébé au contact de la Nature; la grande, la vraie.
Prévoyons-nous cela dans les nouvelles structures ? (Pas dans la nouvelle mini-crèche de mon village, au rez-de-chaussée d’un immeuble au raz du parking !).

 

Soyons vigilants sur toutes les atteintes quotidiennes à l’intelligence du bébé !

Les programmes bénéfiques pour le développement de son être social sont nombreux mais peu adaptés aux besoins. Il s’avère que les structures étatisées sont souvent sous pression : de plus en plus d’enfants pour atteindre un taux d’occupation supérieur à 100%, de moins en moins de moyens (humains et pédagogiques). Nos stagiaires et notre réseau d’échange professionnel nous rapporte qu’on « entasse les bébés et les adultes dans des structures où les professionnels sont de moins en moins qualifiés et aussi de moins en moins heureux de faire leur travail, le management n’est pas qualifié, les décisions sont étatiques… Je ne sais pas comment l’enveloppe sociale du bébé va se développer dans ce contexte ? Alors redoublons de vigilance. Les choix de vie, de qualité de vie, de lieu de vie s’imposent à nous adultes, pour que les enfants puissent se sentir bien.