Comment se passer d’un parc et pourquoi ? (suite et fin)

En quoi l’utilisation d’un parc est-elle une entrave au développement global de l’enfant ?

Telle est la question. Nous l’avons dit hier, nous sommes nombreux à avoir passé du temps dans un parc quand nous étions jeunes, nous sommes nombreux à y avoir mis nos enfants, comme nous l’avaient montré nos parents. Et nous ne pensons pas avoir souffert de cela ni avoir martyrisé nos enfants pour autant.

Je voulais vous mettre quelques photos glanées sur la toile, qui devraient vous faire réfléchir, mais le copyright m’en empêche.

Car la décision doit venir de vous et non pas des autres.

Si vous voulez une éducation respectueuse pour vos enfants, le parc n’est pas l’objet qu’il faut. L’enfant y sera mis comme dans une prison, il en basculera, le fera avancer pour se saisir des objets qui l’intéressent, y trouvera du désordre en permanence, se cognera en voulant avancer, pire, se fera pincer les doigts, comme cela m’est arrivé sur une vieille version pliante en bois !

Le message véhiculé, sera celui du manque de confiance, de temps à prendre soin de lui et de votre  relation, de peurs et de limites.
« Je te pose là, car je n’ai pas le choix, je reviens dans quelques minutes » n’est pas une excuse meilleure que celle d’y mettre le bébé durant des heures.
« Je te pose là, car je veux te protéger des dangers de la maison et de ton grand frère » non plus.
S’agit-il du bébé ou de nous avant tout ?

Le parc est un bon exemple car il permet d’aborder les valeurs d’une éducation : développement moteur, langage et communication, éducation cosmique, émotions, environnement préparé et adapté, sécurité, lien social…