L’impact du mercure des amalgames dentaires de la mère sur le foetus

« Les amalgames dentaires représentent la principale source d’exposition au mercure de la population. Car les plombages ont beau être étanches, le mercure libère au fil des années des vapeurs que nous inhalons et qui passent des poumons au sang, puis arrivent au foie, aux reins et surtout au cerveau. Divers troubles en lien avec ce produit ont été repérés, y compris chez les dentistes et leurs assistantes : insomnie, perte de mémoire, grande fatigue, dépression, etc. Des études font aussi état d’une association entre une exposition à faible dose et certaines affections neurodégénératives, maladie d’Alzheimer, de Parkinson, sclérose en plaques…

Mais le pire concerne les enfants. Le mercure traverse le placenta et se fixe dans le foie du fœtus, qui le stocke et, après la naissance, le relargue dans l’organisme. Le métal atteint alors le cerveau du nouveau-né, au risque de perturber son développement. En 1994, il a été prouvé que plus la mère porte d’amalga­mes, plus la quantité de mercure dans le cerveau du bébé et dans le sang du cordon est élevée. Or, selon Marie Grosman 1, vice-présidente de l’Alliance mondiale pour une dentisterie sans mercure,« il est démontré que le quotient intellectuel de l’enfant est inversement proportionnel au taux de mercure du cordon et qu’il existe une relation entre exposition précoce et trouble de l’attention, hyperactivité et syndrome autistique ». On sait aussi que la pose d’amalgames en début de grossesse multiplie par quatre le risque que le bébé ait un bec-de-lièvre à la naissance.« Il n’y a pas de seuil d’exposition, c’est variable d’une personne à une autre, explique Marie Grosman. On peut être intoxiqué avec deux amalgames et pas avec dix, tout dépend de notre susceptibilité génétique et de notre capacité à éliminer le mercure. »

amalgames

source : http://www.viva.presse.fr/Amalgames-dentaires-pas-si_16454.html