Le nouveau-né

L’enfant qui nait n’entre pas dans une ambiance naturelle : il entre dans la civilisation où se développe la vie des hommes. C’est une ambiance fabriquée en marge de la nature, dans la fièvre de faciliter la vie de l’homme et son adaptation.

Mais quelle providence la civilisation a-t-elle suscitée pour aider le nouveau-né, pour aider l’homme qui accomplit ce suprême effort de passer, par la naissance, d’une vie à une autre ?

Ce passage devrait être l’objet d’un traitement scientifique en faveur de son existence, l’homme ne rencontre une pareille occasion de luttes et de contrastes et, par conséquent, de souffrances. » Maria Montessori